Pourquoi je le lis :
J'ai remarqué ce roman sur la liste des nouveautés de ma bibliothèque municipale (il y a déjà un bout de temps)...
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En résumé (quatrième de couverture) :
"J’éprouvais pour Elena une tendre reconnaissance. J’avais toujours voulu tuer quelqu’un. Pour y parvenir, il me manquait simplement de l’avoir rencontrée" songe Craig, fraîchement débarqué des États-Unis comme Elena d’Italie. Tous deux se trouvent pour une semaine au Paradise : un palace, vrai monde en soi, où l’on croise parfois au bar d’étranges clients. Par exemple cet homme de Parme, mari volage et volubile, découvert assassiné au lendemain de leur arrivée.
Entre Craig et Elena naît un sentiment obsédant, fait d’agacement et d’attirance, sous l’œil impitoyable de Sébastien, le réceptionniste, auquel rien n’échappe. Ou presque. Dans cette envoûtante et spirituelle fiction à plusieurs voix, chacun prenant à son tour la parole, chacun observant l’autre, épiant son voisin, amour et meurtre tendent à se confondre. En émule d’Agatha Christie et de Marivaux, Christophe Carlier prouve avec maestria que l’accidentel, dans le shaker du grand hôtel, a partie liée avec l’imaginaire.
Et qu’un assassin peut être aussi discret que l’homme à chapeau melon de Magritte, au visage dissimulé à jamais derrière une pomme verte.
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Mon avis :
C'est un bon roman, à l'intrigue originale et bien écrit, mais auquel je n'ai pas tout à fait adhéré. En effet, j'ai eu du mal à me sentir vraiment concernée par ce qui se passait dans ce grand hôtel, comme si les personnages, qui sont également les narrateurs, nous gardaient à distance.
Malgré le meurtre et les policiers qui œuvrent en arrière-plan, L'Assassin à la pomme verte n'est pas vraiment un roman policier. D'ailleurs les conclusions de l'enquête pour cet homicide "trois en un" seront pour le moins inattendues.
L'épilogue est tout aussi déconcertant, poussant très loin l'ironie qui est (à mon avis) l'aspect le plus délectable de ce court roman.
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