mardi 16 janvier 2018

Trois fois dès l'aube - Alessandro BARICCO

Pourquoi je le lis :


Il y a quelques temps, j'ai adoré Soie et un peu plus récemment, La jeune épouse m'a beaucoup intriguée. Je poursuis donc ma découverte de l'œuvre d'Alessandro Baricco avec ce recueil.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Deux personnages se rencontrent à trois reprises. Un homme commence à parler avec une femme dans le hall de son hôtel et, quand celle-ci a un malaise, il l'héberge dans sa chambre. Leur conversation se poursuit, l'homme s'ouvre à elle mais mal lui en prend.
Un portier d'hôtel aide une jeune cliente à s'enfuir afin d'échapper à son compagnon, un individu violent et dangereux. Plus âgé qu'elle, il lui révèle qu'il a passé treize ans en prison à la suite d'un meurtre.

Malcolm, le personnage de la première rencontre, est encore enfant quand ses parents meurent dans l'incendie de leur maison. Pour le soustraire aux suites de ce drame et l'emmener dans un endroit sûr, une inspectrice de police le conduit chez un de ses amis.

Trois histoires nocturnes qui se concluent à l'aube et qui marquent, chacune à sa façon, un nouveau départ. Trois facettes qu'Alessandro Baricco rassemble en un récit hypnotique et puissant, non dépourvu d'élégance et même de sensualité.

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Mon avis :


Ce recueil réunit trois courts récits qui évoquent à travers trois rencontres aussi éphémères que déterminantes le temps qui presse et la fuite, avec à chaque fois une certaine forme de violence.

Les textes m'ont semblé trop courts, avec des personnages tout juste ébauchés, pour que j'apprécie vraiment Trois fois dès l'aube. Et pourtant Alessandro Baricco maîtrise parfaitement son œuvre, restituant précisément l'atmosphère oppressante qui caractérise les différentes rencontres, chaque épisode faisant écho aux autres par tout un tas de détails qui font que les trois nouvelles ne sont pas tout à fait indépendantes les unes des autres.

Outre la brièveté des textes, j'ai été gênée par la forme : de très longs paragraphes avec des dialogues qui ne sont pas formalisés (pas de guillemets, ni de tirets, même pas toujours des retours à la ligne).

Si je suis bien obligée de reconnaître que Trois fois dès l'aube n'est pas dénué de qualités, le récit est cependant trop "conceptuel" pour me plaire.

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