Pourquoi je le lis :
J'ai entendu parler de ce roman il y a quelques mois. Le résumé m'avait plu et j'avais noté le titre sur un bout de papier en attendant d'avoir l'occasion de le lire...
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En résumé (quatrième de couverture) :
Au printemps 1938, l’Autriche n’est plus un havre de paix pour les juifs. Elise Landau, jeune fille de la bourgeoisie viennoise, est contrainte à l’exil. Elle ne sait rien de l’Angleterre, si ce n’est qu’elle ne s’y plaira pas.
Tandis que sa famille attend un improbable visa pour l’Amérique, elle devient domestique dans une grande propriété du Dorset, c’est elle désormais qui polit l’argenterie et sert à table. Au début, tout lui paraît étranger. Elle se fait discrète, dissimule les perles de sa mère sous son uniforme, tait l’humiliation du racisme, du déclassement, l’inquiétude pour les siens et ne parle pas du manuscrit que son père, écrivain de renom, a caché dans son alto.
Mais la guerre gronde, le monde change et Elise l’insouciante est forcée de changer à son tour. Elle s’attache aux lieux, s’ouvre aux autres, se fait aimer et provoque même un scandale en dansant avec le fils du maître des lieux lors d’une soirée inoubliable au manoir.
Il
y a quelque chose d’enchanteur à Tyneford. Elise y apprendra qu’on peut
vivre plus d’une vie et que l’on peut aimer plus d’une fois.
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Mon avis :
J'étais sûre d'avoir déjà rédigé ma chronique peu après avoir lu le roman, mais j'ai dû oublié de valider vu qu'elle n'y est plus aujourd'hui...
Je n'ai plus qu'à recommencer, une quinzaine de jours après avoir fini de lire Le manoir de Tyneford, alors que j'ai lu sept ou huit autres romans depuis. Mes impressions vont être moins fraîches.
Commençons par le plus évident : j'ai adoré ce roman.
J'ai beaucoup aimé le style, très vivant, de Natacha Solomons qui nous fait partager de manière très crédible les joies et les peines de son héroïne, une jeune femme attachante et émouvante plongée dans les tourments de l'Histoire et des sentiments.
Le manoir de Tyneford m'a
aussi permis de découvrir un aspect de la Seconde guerre Mondiale dont
j'ignorais tout : celui des jeunes filles juives allemandes ou
autrichiennes qui s'engageaient comme domestiques à l'étranger pour
échapper aux persécutions nazies.
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