Pourquoi je le lis :
C'est Babelio (par le biais de ses Masses Critiques) qui m'a proposé ce roman. La quatrième de couverture évoquant une histoire d'amour pas si simple m'a bien plu et j'ai eu la chance d'être tirée au sort...
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En résumé (quatrième de couverture) :
Après avoir bourlingué des années avec Lucas, Lili, journaliste, a envie de stabilité : elle s’ancre à Paris, il poursuit ses voyages, ils s’aiment… Mais une rencontre va faire vaciller toutes ses certitudes. Rubene est écrivaine, californienne, fragile, solitaire et mal dans sa peau. Pas douée pour aimer, elle s’accroche pourtant à l’idée que Lili peut la sauver.
Entre la Seine et le Delaware, six mois suffisent à tisser une histoire. Déraisonnée pour l’une, salvatrice pour l’autre. Sauf que l’avenir comme l’amour ne se maîtrisent pas. En un instant tout peut parfois basculer…
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Mon avis :
Six mois entre deux rives est une belle histoire d'amour, que j'ai trouvé un peu dérangeante, non parce qu'il s'agit d'une histoire entre deux femmes, mais parce que j'ai eu l'impression de m'immiscer dans l'intimité des deux jeunes femmes à leur insu (et ce alors que le récit est raconté à la première personne !).
C'est comme si l'auteur nous enfermait dans la bulle amoureuse où évoluent Lili et Rubene, oublieuses du monde extérieur et des contingences matérielles, et ne nous laissait pas d'autre choix que d'assister "de trop près" à leur rapprochement, leurs disputes, leurs réconciliations, leurs déchirements, leurs doutes, etc. Parce que dans l'histoire de ces deux femmes, tout semble toujours devoir tourner au mélodrame, faisant planer une ombre menaçante sur tout le roman.
Sinon j'ai bien aimé le style de Nicole Ligney, avec ses nombreux dialogues qui sonnent très juste tout comme les passages introspectifs, lorsque les jeunes femmes sont en proie aux doutes.
C'est comme si l'auteur nous enfermait dans la bulle amoureuse où évoluent Lili et Rubene, oublieuses du monde extérieur et des contingences matérielles, et ne nous laissait pas d'autre choix que d'assister "de trop près" à leur rapprochement, leurs disputes, leurs réconciliations, leurs déchirements, leurs doutes, etc. Parce que dans l'histoire de ces deux femmes, tout semble toujours devoir tourner au mélodrame, faisant planer une ombre menaçante sur tout le roman.
Sinon j'ai bien aimé le style de Nicole Ligney, avec ses nombreux dialogues qui sonnent très juste tout comme les passages introspectifs, lorsque les jeunes femmes sont en proie aux doutes.
Par contre les dernières pages m'ont un peu dérangées, ou plutôt agacées : ces allusions au 11 septembre 2011 à New-York... Rien n'est dit, mais y avait-il besoin d'ajouter cette menace après tous les drames déjà traversés par les deux jeunes femmes ?
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