Pourquoi je le lis :
J'aime beaucoup ce qu'écrit Mary Wesley ainsi que sa vision sans concession d'une certaine Angleterre. C'est un régal à chaque fois...
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En résumé (quatrième de couverture) :
Hébé revient d’un voyage en Italie enceinte et sans mari. À seize ans, dotée d’une détermination sans faille, la jeune fille de bonne famille fait fi des règles de bienséance. Son entourage l’encourage à sauver les apparences en la précipitant dans un mariage de convenance ? Elle ne cède pas, prend en main sa destinée et prône l’infidélité comme fidélité à elle-même. Et au diable les censeurs.
Mary Wesley vitriole la bourgeoisie britannique et sa rigoureuse étiquette, paravent de la mesquinerie. Plus impertinente que jamais, elle explore la liberté sexuelle et l’indépendance de la femme en s’affranchissant avant l’heure de préjugés tenaces.
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Mon avis :
J'avais réservé Sucré, salé, poivré à la bibliothèque et, vu que je n'étais pas la seule, j'ai dû patienter trois ou quatre mois. J'avoue qu'après avoir autant attendu, j'ai été un peu déçue de ne pas être davantage emballée par ce roman.
Je n'ai pas vraiment de reproches à formuler, si ce n'est que je ne me suis sentie d'affinité avec aucun des personnages, même pas avec Hébé, l'héroïne, qui garde ses distances avec le lecteur comme elle le fait avec son entourage.
Sinon, j'ai eu plaisir à retrouver la verve de Mary Wesley qui n'hésite pas à s'en prendre à la "bonne société" de l'Angleterre des années 1980 ainsi qu'aux valeurs morales communément admises. Cette critique tranchante d'une société trop bien-pensante est cependant affadie en seconde partie du livre par des hasards qui tombent trop bien et un happy-end généralisé à l'excès.
Si j'ai passé un bon moment avec Sucré, salé, poivré, je dois dire que j'ai quand même préféré Rose Sainte-Nitouche, Les Raisons du cœur ou La pelouse de camomille (que j'avais eu plaisir à relire il n'y a pas si longtemps).
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