Pourquoi je le lis :
J'ai
lu ce roman pour la première fois il y a bientôt quinze ans. J'avais beaucoup aimé ce récit au rythme trépidant et j'espère passer un aussi bon moment cette fois aussi...
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En résumé (quatrième de couverture) :
Les morts se succèdent dans le monde de l'archéologie depuis la découverte sur le site de Louqsor, d'une tombe pharaonique au contenu exceptionnel : un fragment de plâtre plus précieux qu'un trésor sur lequel est inscrite une suite de hiéroglyphes. Surgie d'un lointain passé, l'épitaphe raconte l'histoire fabuleuse de 50 000 soldats perses, ensevelis vivants dans la Grande Mer de Sable en 523 avant J.-C. L'inspecteur Youssouf Khalifa en est persuadé : cette mythique année, Saint-Graal des chercheurs, excite toujours les convoitises. Et c'est elle qui serait à l'origine de la série de meurtres qui ensanglantent les bords du Nil. Au plus vite, il doit retrouver Tara Mullray, fille d'un célèbre égyptologue décédé dans de mystérieuses circonstances, impliquée dans cette enquête. Sans le savoir, l'un et l'autre partent à la rencontre des mystères d'une Egypte vieille de vingt-cinq siècles...
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Mon avis :
Je n'ai pas autant apprécié L'armée des sables que lors de la première lecture. A l'époque j'avais adoré ce roman d'aventures au rythme trépidant et au suspense haletant m'avaient empêchée de refermer le livre avant la dernière page...
Cette fois encore le suspense était au rendez-vous (en quinze ans, j'avais oublié bon nombre de péripéties, y compris parmi les grandes révélations de la fin du livre) mais je n'ai pas été emportée de la même façon par l'histoire qui mêle aventures, archéologie, espionnage, terrorisme, passion, drame familiale, etc.
L'armée des sables reste cependant une très bonne lecture et un divertissement palpitant.
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Et pour conclure, un passage que j'ai particulièrement aimé :
Le désert dispose de nombreuses forces pour soumettre ceux qui s'aventurent dans ses étendues secrètes. Il peut produire une chaleur si torride que la peau se racornit comme du papier dans le feu, que les yeux fondent que les os paraissent se liquéfier. Il peut assourdir par son silence, écraser par son vide, déformer l'espace et le temps de sorte que ceux qui le traversent oublient où ils sont, à quel moment ils vivent, et même ce qu'ils sont. Il offrira des paysages d'une beauté émouvante - une chute d'eau, une oasis embaumée - à la seule fin de les faire disparaître à l'instant même où l'on croit s'en approcher, au point de rendre fou de désirs inassouvis. Il élèvera de hautes dunes pour vous barrer la passage, se transformera en un labyrinthe d'où vous n'avez aucune chance de sortir, vous aspirera dans les profondeurs insondables de son ventre. Mais de toutes les armes de sa terrifiante panoplie, aucune n'est plus puissante, plus absolue dans son pouvoir destructeur que celle qu'on appelle "la Colère de Dieu" : la tempête de sable.
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