mardi 30 août 2016

Après toi - Jojo MOYES

Pourquoi je le lis :


Je viens de terminer Avant toi et je n'ai pas pu résister : il fallait que je sache très vite ce que devient Lou après tout ce qu'elle vient de traverser...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Lou a promis à l'homme qu'elle aime de vivre chaque jour comme si c'était le dernier. Mais elle peine à se remettre de la mort de Will et des violentes critiques dont elle est la cible dans sa ville natale. Sa vie londonienne n'a rien du nouveau départ qu'elle espérait : accoutrée d'un uniforme ridicule, elle travaille dans le bar d'un aéroport, sous les ordres d'un petit tyran. Lors d'une soirée passée à méditer sur le toit de son immeuble, Lou est surprise par l'apparition d'une jeune fille, et tombe... trois étages plus bas. Elle croit avoir touché le fond, mais c'est là que commence sa nouvelle vie : sa rencontre inattendue avec Lily est le meilleur moyen d'honorer sa promesse. 

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Mon avis :


J'ai beaucoup aimé Après toi, peut-être même davantage qu'Avant toi, très certainement parce qu'il n'y a pas ici cette fatalité d'une fin tragique qui pèse sur tout le récit.

Cela n'empêche qu'Après toi aborde des sujets tout aussi délicats (le deuil, en premier lieu) et il nous offre une bonne dose d'émotions, de rires et même de suspense.

Le personnage de Lou, qui m'avait déjà beaucoup émue dans le premier roman, est toujours aussi touchant même s'il y a des moments où, comme son entourage, on aimerait la secouer pour qu'elle aille davantage de l'avant. J'ai aimé la suivre au fil des mois tandis qu'elle surmonte peu à peu son deuil et "grandit" sans vraiment s'en rendre compte...

Je dois dire cependant que le dénouement m'a laissée un peu (un tout petit peu) sur ma faim : Jojo Moyes a fait le choix d'un happy-end légèrement nuancé, très bien trouvé car plus réaliste, mais quand même...

Après la lecture bouleversante d'Avant toi, je craignais une petite déception avec cette suite. Mais pas du tout ! Après toi a été une lecture délicieusement captivante.

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lundi 29 août 2016

Merveilles et légendes des korrigans - Pascal MOGUEROU

Pourquoi je le lis :


Je suis tombée sur cet album à la médiathèque, ce qui m'a ravie car j'avais adoré l'autre volume des Petits contes secrets, Les korrigans ou les petits contes secrets de la lande, et je n'avais jamais réussi à mettre la main sur ce album-ci...

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En résumé (quatrième de couverture) :


On trouve dans ce "grimoire ancien" dédié aux lutins vivant dans les contrées septentrionales de l'Europe, une présentation de chacune des tribus (ceux des landes, des forêts, des rivages...) mais aussi de nombreux contes, concoctés et illustrés par le maître en la matière, Pascal Moguérou, où le merveilleux, la nostalgie de l'enfance et l'amour associé au respect de la nature transparaissent entre chaque ligne. Un ouvrage indispensable pour tous les rêveurs, petits et grands.

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Mon avis :


C'est un très bel album qui réunit des contes variés et joliment illustrés, qui démontrent bien le caractère facétieux des korrigans qui jouent des tours aux humains, mais se font aussi parfois attraper à force d'avidité...

J'ai cependant été un peu déçue car une bonne partie des dessins figuraient déjà dans un autre album que j'avais chez moi. Cela n'enlève rien à leur qualité, mais je me réjouissais de découvrir de nouveaux dessins de Pascal Moguérou...

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vendredi 26 août 2016

Avant toi - Jojo MOYES

Pourquoi je le lis :


J'aime beaucoup ce qu'écrit Jojo Moyes. Jusqu'à présent, j'ai lu :
Et La dernière Lettre de son amant attend dans ma pal...
 
Je n'ai donc pas hésité lorsque je suis tombée sur Avant toi à la médiathèque, un roman dont on parle beaucoup ces dernièrement à cause de l'adaptation sortie récemment au cinéma...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Lou est une fille ordinaire qui mène une vie monotone dans un trou paumé de l'Angleterre dont elle n'est jamais sortie. Quand elle se retrouve au chômage, elle accepte un contrat de six mois pour tenir compagnie à un handicapé. Malgré l'accueil glacial qu'il lui réserve, Lou va découvrir en lui un jeune homme exceptionnel, brillant dans les affaires, accro aux sensations fortes et voyageur invétéré. Mais depuis l'accident qui l'a rendu tétraplégique, Will veut mettre fin à ses jours. Lou n'a que quelques mois pour le faire changer d'avis.

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Mon avis :


J'ai beaucoup aimé ce roman qui traite de sujets délicats (et pas seulement du handicap et du suicide assisté) avec beaucoup de sensibilité et une touche d'humour bienvenue.

J'avais une petite réticence avant d'entamer ma lecture car je craignais que le récit ne soit trop larmoyant. Mais non, Jojo Moyes a su doser avec talent drame, comédie sociale et romance, sans pour autant nous épargner les hauts et les bas, ni les coups durs qui ponctuent le quotidien des tétraplégiques et de leur entourage.

Comme Lou, l'héroïne, je n'ai pas vraiment compris la décision de Will. Bien sûr d'un point de vue purement objectif, j'ai saisi les arguments de Will et je n'ai pas de mal à accepter l'idée qu'une personne qui souffre et se sait condamnée choisisse la mort. Sauf que dans le roman, Will ne semble pas si désespéré (il est très entouré, il a les moyens de s'offrir une vie confortable et bien remplie malgré son handicap, et il tombe même amoureux). En fait, on ne le voit que comme le voit Lou, on ne sait pas ce qu'il éprouve réellement, on est incapable de prendre la mesure de ce qu'il a perdu. Et c'est sans doute là toute la beauté du roman : comment accepter la décision de l'autre, si on ne comprend pas...

En tout cas, c'est une très belle lecture qui m'a donné envie de me rassurer très vite sur le sort de Lou, un personnage qui m'a beaucoup touchée : fragile mais déterminée, sensible et pleine de fantaisie, c'est une jeune femme attachante malgré ses petits travers...

Je vais donc de ce pas commencer la lecture d'Après toi....

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mercredi 24 août 2016

Le défi d’un play-boy - Lynne GRAHAM

Pourquoi je le lis :


J'ai lu ce roman, en version originale, il y a quatre ou cinq ans. Je n'avais pas beaucoup apprécié les personnages très stéréotypés, mais je vais quand même laisser une chance à la version française qui traîne toujours dans ma liseuse...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Lorsque Gwenna Hamilton lui demande de l’aide, Angelo Riccardi jubile.

Dès leur rencontre, il est tombé sous le charme de cette jeune femme à la beauté sans artifices, bien plus séduisante que toutes les femmes sophistiquées qu’il fréquente habituellement…et bien moins docile. Devant son indifférence, il s’était promis de la conquérir par tous les moyens et la voilà, désespérée, prête à tout pour le convaincre.

Une situation encore plus grisante quand il découvre que Gwenna est la fille de son pire ennemi. Sans le savoir, elle vient de lui offrir une occasion très agréable de prendre sa revanche…

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Mon avis :


Chaque fois que lis un roman Harlequin, j'ai un peu l'impression de répéter la même chose, mais il faut dire que ces romans se ressemblent tous tellement ; et c'est encore plus vrai pour la collection Azur (un autre exemple ici)...

Alors, cette fois non plus, on n'échappe aux personnages stéréotypés et l'intrigue amoureuse, pimentée , suit rigoureusement le schéma habituel. Mais je dois dire que, bien qu'elle démarre de manière tout à fait improbable, l'évolution de la romance m'a semblé presque crédible. Par contre le "Prince Charmant" est détestable au possible tellement il est arrogant, autoritaire, etc.

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lundi 22 août 2016

Oublier l'orage - Cédric MORGAN

Pourquoi je le lis :


Il y a quelques moi, j'ai lu (et adoré) Une femme simple du même auteur. J'espère aimer autant Oublier l'orage, dont la quatrième de couverture est vraiment intrigante.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Dans sa maison de l'île de Groix, Jason, médecin généraliste de son état, ouvre chaque jour ses fenêtres sur la rive où la très jeune Arthure, compagne de ses treize ans, fut retrouvée un jour noyée et nue. C'était en 2012, par un été torride que nul n'a oublié, dans une France livrée mieux que jamais à l'ordre moral - le chef du parti intégriste chrétien était installé à l'Elysée et les milices chargées de combattre l'impudicité faisaient la loi dans la rue et jusqu'au sein des familles...

Bien des années après, le mystère de cette mort violente ne cesse de hanter Jason. Regretter ce qui fut, déplorer ce que le mal aux aguets empêcha d'être ? Jason sait qu'une telle attitude, Arthure, si vivante et si libre, l'aurait récusée. Avoir vécu ne serait-ce qu'un jour, qu'un bref instant de pure intensité, ne pèse-t-il pas davantage, à l'heure du décompte de nos prétendus bonheurs, qu'une vie entière passée à subir vaguement l'ordinaire des jours ? Les poètes ont-ils jamais clamé autre chose ? Nous sommes riches, surtout, de ce qui nous manque...

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Mon avis :


Alors que j'avais beaucoup aimé Une femme simple, Oublier l'orage m'a paru interminable, pesant.

En effet, pour raconter son histoire, Cédric Morgan use d'une langue poétique à l'excès, multipliant les comparaisons et autres formulations imagées au point que j'ai perdu le fil du récit plus d'une fois. L'auteur abuse également des retours en arrière qui, s'ils sont suffisamment explicites pour ne pas égarer le lecteur, ralentissent encore le rythme.

Avec tout cela, j'ai parfois eu l'impression qu'avec la moitié moins de pages l'intrigue n'aurait été que plus efficace.

Malgré le côté fastidieux de cette lecture, l'aura de mystère qui entoure la mort de la jeune Arthure était suffisamment dense pour que je poursuive, désireuse de comprendre ce qui s'était passé et pourquoi cet épisode avait été si marquant dans la vie du narrateur.

J'ai aussi trouvé intéressant l'aspect "roman d'anticipation" d'Oublier l'orage qui pose l'hypothèse d'un retour vers un puritanisme prônant comme valeur absolue la décence (vestimentaire, morale, etc) telle qu'on se la représentait il y a quelques décennies et imposée par la législation et une milice veillant à son application.

Mais au final, c'est quand même le style trop alambiqué du roman qui m'a le plus marquée : une petit déception qui me fera beaucoup hésiter avant de lire un autre roman de Cédric Morgan.

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samedi 20 août 2016

Un garçon très séduisant - Olivia GOLDSMITH

Pourquoi je le lis :


C'est une relecture...
 
J'ai lu Un garçon très séduisant il y a tout juste dix ans et c'était  déjà une relecture à l'époque : j'aime beaucoup ce roman très amusant.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Tracie sort avec Phil, le bassiste d'un groupe de rock minable de Seattle. Phil est un véritable parasite égoïste, jaloux et dragueur, mais Tracie est folle de lui ! Quant à Jon, le meilleur ami de Tracie, il est doux et attentionné, mais son dernier rendez-vous amoureux n'a pas duré plus de onze minutes. Fatigué de ses échecs à répétition, il demande à Tracie de faire de lui un mauvais garçon, pour faire tourner toutes les têtes. Et ça marche ! Une nouvelle garde-robe, une nouvelle coiffure et les dix commandements du parfait macho en poche, Jon devient un véritable bourreau des cœurs... Tracie sait qu'elle a trop bien réussi sa métamorphose, mais comment revenir en arrière ?

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Mon avis :


J'ai passé un bon moment avec cette comédie romantique, amusante et sans prétention. Le suspense n'est pas insoutenable (tout est dit dans la quatrième de couverture...) mais les personnages sont sympathiques et les péripéties drôles.

A noter quand même que le roman a un peu vieilli : difficile de ne pas sourire en entendant parler de disquettes ou de magnétoscopes alors que le héros est un petit génie de l'informatique...

Un bon divertissement malgré la futilité du propos...

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mercredi 17 août 2016

Les yeux couleur de pluie - Sophie TAL MEN

Pourquoi je le lis :


L'histoire se passe en Bretagne et en plus les critiques sur les blogs sont bonnes.

La quatrième de couverture n'est pas sans me rappeler un peu Pour l'amour d'une île (un médecin, la Bretagne, les difficultés d'intégration, etc), mais le contexte n'est pas du tout le même...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Les tribulations d'une étudiante en médecine, affectée à Brest du jour au lendemain. Le bout du monde à ses yeux...

Pour Marie-Lou, c'est une nouvelle vie qui commence, loin des siens, de ses montagnes. L'insouciance et la légèreté de ses vingt-cinq ans se mêlent à la dure réalité de l'hôpital, des gardes aux urgences, du contact avec la maladie. Et au beau milieu de la nuit, cette Savoyarde en ciré jaune croisera Matthieu, un surfer, interne en ORL. Ce loup solitaire, mystérieux et poétique, arrivera-t-il à lui faire une place dans sa vie ?

Rencontres, passions, non-dits, doutes... l'histoire d'un envol, l'histoire d'une vie. La baie des Trépassés, le port du Moulin-Blanc, le brouillard de Brest donnent une dimension romantique à ce beau roman sensible et drôle, riches d'histoires sur le milieu médical, et qu'on ne lâche pas.

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Mon avis :


J'ai beaucoup, beaucoup aimé ce roman.

Alors, ce n'est sans doute pas de la grande littérature et le dénouement est un peu prévisible, mais j'ai vraiment aimé l'atmosphère légère qu'installe l'auteur entre les petites anecdotes de l'hôpital et le quotidien d'une étudiante qui s'acclimate peu à peu à Brest et à la Bretagne.

Et puis j'ai vraiment apprécié cette héroïne toute en simplicité et très attachante, qui nous raconte ses espoirs et ses tracas avec une bonne dose de sensibilité et d'humour ; ainsi que l'histoire d'amour vraiment touchante qui s'installe au fil des pages, entre complicité immédiate et retenue sans fin...

Un très bon moment de lecture...

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lundi 15 août 2016

La musique de verre - Louise MARLEY

Pourquoi je le lis :


La quatrième de couverture a piqué ma curiosité.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Londres, 1761. Eilish Eam est irlandaise et orpheline. Afin de subsister, elle joue de la musique dans la rue. Un soir Benjamin Franklin l'entend et l'engage pour l'aider à accorder, puis jouer de sa dernière invention : l'harmonica de verre. Mais malgré la passion d'Eilish pour cet instrument et l'amitié de la célèbre Marianne Davies, des fantômes du passé et du futur viennent hanter la jeune fille.

Seattle, 2018. Erin Rushton est une musicienne prodige, la plus grande joueuse contemporaine d'harmonica de verre. Cet instrument connaît un regain de popularité grâce à la vague de nostalgie qui touche le pays - les grandes villes ont été transformées en parcs à thème du passé, dont les pauvres, peu décoratifs, ont été évacuées. Lorsqu'Erin donne un concert, des visions viennent parfois rompre l'harmonie, des images d'une fille étrange, habillée à l'ancienne mode... 

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Mon avis :


Le roman fait alterner, à deux époques différentes, l'histoire de deux jeunes musiciennes jouant d'un instrument méconnu, l'harmonica de verre (tellement méconnu que j'ai dû aller vérifier s'il existait réellement...).

La première partie du récit se déroule dans le Londres du XVIIIème siècle marqué par le contraste entre l'extrême pauvreté des quartiers défavorisés et l'opulence relative des quartiers bourgeois. On y suit une adolescente, orpheline, qui quitte un quotidien misérable de musicienne de rue pour travailler pour Benjamin Franklin, l'inventeur de l'harmonica de verre. Mais cette amélioration de sa condition ne suffira pas à lui assurer un bel avenir...

La seconde partie du roman se déroule en 2018, dans un univers légèrement futuriste (le roman a été publié en 2000 et l'auteur se projetait une petite vingtaine d'années en avant, mais maintenant qu'on est tout près de l'échéance, difficile de croire à toutes ces innovations...). Ici on suit le parcours d'une jeune concertiste prise en pleine tourmente entre son frère jumeau, compositeur de génie atteint d'ataxie qui cherche à tout prix à marcher à nouveau ; le médecin de son frère aux méthodes controversées, ambitieux et charismatique ; sans oublier des hallucinations inquiétantes...

Si le style de Louise Marley est très agréable à lire, l'intrigue m'a laissé une impression d'inachevé : il manquait une certaine tension, un enjeu plus papable pour que j'arrive à me laisser vraiment happer par le roman ; et ce d'autant plus que le lien entre les deux héroïnes est très ténu, si ce n'est quelle joue du même instrument de musique, au point que je me suis demandé "Tout ça pour ça ?".

Au final, j'ai passé un assez bon moment avec La musique de verre même si l'histoire m'a laissée un peu sur ma faim...

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samedi 13 août 2016

La Chartreuse de Parme - STENDHAL

Pourquoi je le lis :


C'est une relecture.

J'ai lu ce roman pour la première fois au collège, il y a plus de vingt ans, en 1994. Je l'avais choisi parmi toute une liste de classiques de la littérature française, surtout à cause de son titre que je trouvais joli. Je n'ai pas retrouvé la fiche que j'avais rédigée à l'époque, ce qui aurait pu être vraiment intéressant (ou amusant ?)...

J'ai eu envie de relire La Chartreuse de Parme après avoir vu l'adaptation télévisée il y a quelques mois...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Cadet de grande famille fasciné par Napoléon qu'il rêve d'aller rejoindre, Fabrice del Dongo arrive à Waterloo quand commence la bataille. Mais il ne suivra pas la carrière des armes à quoi il aspirait, et consentira à devenir prélat. Avec assez de détachement, cependant, pour que l'essentiel reste bien pour lui la chasse au bonheur - c'est-à-dire l'amour.

Quand Stendhal publie La Chartreuse en 1839, le propre du roman demeure toujours à ses yeux le romanesque où rien ne compte que le récit qui se moque du sérieux, l'allègement de la vie et l'héroïsme des grandes actions comme des grandes passions. Et le paradoxe de ce livre moderne qui est aussi une satire du pouvoir et de la cour de Parme, de ce livre où les Italiens retrouvent leur culture, c'est qu'il demeure apparenté au vieux fonds sans âge des romans où l'aventure s'accompagne d'un climat de bonheur et de gaieté

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Mon avis :


Je ne suis pas allée jusqu'au bout.

C'était une relecture, mais je n'ai pas retrouvé le plaisir que m'avait inspiré La Chartreuse de Pârme la première fois ce qui m'a  beaucoup déçue.

Les personnages, tous un peu ridicules, sont l'objet des perpétuelles moqueries de l'auteur. Du coup, j'ai eu du mal à m'intéresser à leur sort.

Il faut croire que mes goûts ont évolué, et pas forcément progressé si je n'apprécie plus les classiques...

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vendredi 12 août 2016

Sans oublier la baleine - John IRONMONGER

Pourquoi je le lis :


D'abord le titre pour le moins original, puis la quatrième de couverture ont attiré mon attention sur ce roman parmi les nouveautés de ma médiathèque...

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En résumé (quatrième de couverture) :

À Saint-Piran, en Cornouailles, on se souvient encore du jour où le jeune homme nu a été rejeté sur la plage par l’océan. Une entrée en scène des plus originales. Les villageois se portent bien sûr à son secours : l’ineffable Dr Books, le glaneur Kenny Kennett, Demelza, romancière à l’eau de rose... ou encore la pimpante épouse du vicaire. Sans oublier la baleine, à l’arrière-plan, qui ne veut plus quitter la côte. Personne ne sait alors que Joe Haak a fui la City, terrorisé à l’idée que le programme de prédictions qu’il a inventé n’entraîne l’effondrement de l’économie mondiale. Avec ce nouveau venu, un sentiment de fin du monde vient contrarier la quiétude de Saint-Piran...
On peut compter, bienheureusement, sur l’optimisme éclairé et l’esprit délicieusement anglais de l’auteur pour sauver ce petit monde.

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Mon avis :



Dans ce roman qui résonne comme un conte philosophique, l'auteur dénonce les dérives du monde de la finance imaginant jusqu'à l'effondrement de notre système économique. Le scénario a priori extravagant ou alarmiste est cependant étayé de détails qui le rendent finalement très réaliste, voire même inquiétant...

La plume acérée et pleine d'humour de John Ironmonger m'ont bien plu et le récit dans son ensemble est passionnant, mais certains passages m'ont paru trop longs, notamment ceux traitant du passé du héros à la City et des théories sur l'économie mondiale. Par contre, j'ai adoré le village si pittoresque de Saint-Piran ainsi que ses habitants hauts en couleur, même si tout y est un peu trop idéalisé.

Voilà une lecture qui ne peut pas laisser indifférent, mais qui ne m'a pas vraiment séduite...

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lundi 8 août 2016

La vie est un arc en ciel - Cecelia AHERN

Pourquoi je le lis :


Il y a quelques semaines j'ai lu et adoré Tombée du ciel tout comme j'avais adoré P.S. : I love you et Si tu me voyais maintenant il y a quelques années. J'aime beaucoup l'écriture de Cecelia Ahern et l'atmosphère douce et mélancolique qu'elle instille dans ses textes.
  
D'ailleurs, j'ai aussi Merci pour les souvenirs qui attend dans ma pal...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Sur les bancs de l'école, Rosie et Alex s'étaient juré de ne jamais se séparer. Leur existence bascule pourtant le jour où le jeune garçon déménage avec ses parents aux États-Unis. Cet éloignement forcé sera le premier d'une longue série d'imprévus, comme seule la vie sait en réserver, et les deux "amis" devront apprendre à y faire face. Au fil de leur correspondance, les non-dits et les rendez-vous manqués se devinent... Serait-il possible qu'au plus profond d'eux-mêmes, Rosie et Alex pensent toujours à leur vieux serment ? Mais si parler d'amour est une chose, trouver le moment opportun, dans une vie qui les dépasse, en est une autre...
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Un roman pertinent et tendre, où les aléas de la vie et les devoirs qu'elle impose sont, comme souvent, autant d'obstacles pour (re)connaître l'amour !

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Mon avis :



La vie est un arc-en-ciel m'a moins plu que les autres romans de Cecelia Ahern : je n'ai pas été happée par l'histoire comme j'avais pu l'être avec  P.S. : I love you, Si tu me voyais maintenant ou Tombée du ciel...

L'auteur a choisi ici une forme originale en réunissant tous les écrits échangés par ses personnages (lettres, mails, cartes de vœux, etc). Cela donne un récit très rythmé, plein d'humour ou d'émotions selon les événements que traverse chacun. Par contre, j'ai trouvé dommage qu'il n'y ait pas de repères chronologiques plus précis. En dehors des quelques anniversaires mentionnés au passage, aucune date n'est citée et on est totalement dans le flou quant au temps qui s'écoule entre les différents échanges (quelques jours, quelques mois ou même quelques années parfois...). Du coup j'ai eu du mal à me figurer les personnages et leur évolution car l'histoire se déroule quand même sur une quarantaine d'années.

L'intrigue m'a également paru un peu répétitive. A force, toutes ces occasions manquées finissent par se ressembler (j'ai eu bien envie de secouer les personnages à une ou deux reprises pour qu'ils se décident enfin à agir !) et cette impression de répétition est renforcée par la fille de l'héroïne qui passe plus ou moins par les mêmes étapes que sa mère avec son meilleur ami.

Malgré ces défauts, le roman reste une jolie histoire d'amitié (et d'amour aussi !) ainsi qu'un beau portrait d'une femme ballotée par les événements qui s'efforce de faire face au mieux à chaque fois.

La vie est un arc-en-ciel a donc été une lecture agréable, mais un peu décevante par rapport à ce à quoi j'avais été habituée avec Cecelia Ahern.

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samedi 6 août 2016

L'ancre des rêves - Gaëlle NOHANT

Pourquoi je le lis :


J'avais beaucoup aimé La part des flammes il y a bientôt un an. La quatrième de couverture de L'ancre des rêves semble tout aussi passionnante même si l'histoire et l'atmosphère ont l'air très différents...

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En résumé (quatrième de couverture) :

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- Dis donc, gamin, on t'a pas appris qu' c'était pas poli de zieuter comme ça ? J'aime pas les malins.
Fais bien attention à toi. Les morts marchent, ce soir. Fais bien attention à toi."

Un long frisson le frigorifia comme une bourrasque giflant un corps trempé. Les morts marchent, ce soir. Une comptine dont il avait perdu le souvenir lui traversa la tête.

"Faut boire à la santé des gars Qui sont coulés, au fond, en tas."

Dans un petit village de la côte bretonne, chaque nuit, les enfants Guérindel, Benoît, Lunaire, Guinoux et le petit Samson, sont en proie à des cauchemars terrifiants qu'ils taisent à leurs parents...

Enogat, leur mère, a toujours interdit à ses quatre fils d'approcher le bord de l'eau. Est-ce seulement pour les protéger des dangers de la nature ? Ou d'une autre menace qui ne dit pas son nom ?

Entre conte fantastique et roman d'initiation, L'Ancre des rêves sonde le mystère des peurs d'enfant.

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Mon avis :



L'ancre des rêves n'a absolument rien à voir avec La part des flammes, si ce n'est que j'ai adoré les deux romans. En fait, je crois que j'ai même préféré L'ancre des rêves dont l'atmosphère étrange m'a complètement captivée.

Gaëlle Nohant nous offre un récit très riche qui parle de la famille, de l'adolescence, des Terre-Neuvas, de la Première Guerre Mondiale, des peurs de l'enfance, du pouvoir de l'inconscient, etc. Le tout est raconté d'une très belle plume, poétique et inventive, qui redonne vie à la Bretagne du début du vingtième siècle aussi qu'à celle de 1985 ou aux champs de bataille de la Grande Guerre...

Tout au long du roman, l'auteur flirte avec le fantastique, sans jamais basculer tout à fait dans le surnaturel, créant une atmosphère mystérieuse, inquiétante, qui tient le lecteur en haleine tellement il y a réponses à obtenir.

Une très belle découverte...

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jeudi 4 août 2016

Une femme surveillée - Charlotte LINK

Pourquoi je le lis :


Charlotte Link fait partie des auteurs que j'ai plaisir à suivre...

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En résumé (quatrième de couverture) :

I

Environs de Londres, de nos jours.

Après avoir subi plusieurs semaines d’intimidation, deux femmes âgées sont assassinées à quelques jours d’intervalle. Selon la police, ces crimes portent la signature du même auteur.

Non loin de là, Gillian Ward mène une existence apparemment sans histoire avec sa famille. Une vie parfaite aux yeux de Samson Segal, son voisin. Obsédé par Gillian, ce marginal passe ses journées à la suivre et à épier ses moindres faits et gestes. Quand Tom, le mari de Gillian, est retrouvé mort dans leur maison, tué par l’arme ayant servi aux meurtres des deux vieilles dames, tous les soupçons se portent sur Samson, le guetteur.

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Mon avis :


J'ai bien aimé ce roman policier qui ne se concentre pas uniquement sur l'enquête. En effet, on passe du temps avec les différents personnages (victimes, suspects ou enquêteurs) et on les voit évoluer pour prendre plus ou moins d'importance dans l'intrigue.

Le style de Charlotte Link est toujours aussi agréable, mais j'ai malgré tout trouvé le milieu du roman un peu long. En fait, cela correspond au moment où l'enquête piétine et il n'est pas étonnant que le rythme ralentisse, mais quand même...
La construction m'a bien plu par contre. Moi qui ai l'habitude lorsque je lis un roman d'aller jeter un œil sur la dernière page, je n'ai même pas eu besoin de le faire cette fois car la clé de l'enquête se trouve dans les deux premiers chapitres qui semblent dans un premier temps complètement déconnectés du reste du récit, mais dès qu'on arrive à les "décrypter" et à comprendre de qui il s'agit, la lumière se fait et le récit devient encore plus angoissant.

Une femme surveillée aura donc été une lecture bien agréable.

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