samedi 31 octobre 2015

Le secret de la manufacture de chaussettes inusables - Annie BARROWS

Pourquoi je le lis :

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Après le coup de cœur qu'a été Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates il y a quelques années, je ne pouvais pas passer à côté de Le secret de la manufacture de chaussettes inusables...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Ce n'était pas le projet estival dont Layla avait rêvé. Rédiger l'histoire d'une petite ville de Virginie-Occidentale et de sa manufacture de chaussettes, Les Inusables Américaines. Et pourtant...

Eté 1938. Layla Beck, jeune citadine fortunée, refuse le riche parti que son père lui a choisi et se voit contrainte, pour la première fois de sa vie, de travailler. Recrutée au sein d'une agence gouvernementale, elle se rend à Macedonia pour y écrire un livre de commande sur cette petite ville.

 
L'été s'annonce mortellement ennuyeux. Mais elle va tomber sous le charme des excentriques désargentés chez lesquels elle prend pension. Dans la famille Romeyn, il y a... La fille, Willa, douze ans, qui a décidé de tourner le dos à l'enfance... La tante, Jottie, qui ne peut oublier la tragédie qui a coûté la vie à celui qu'elle aimait... Et le père, le troublant Félix, dont les activités semblent peu orthodoxes. Autrefois propriétaire de la manufacture, cette famille a une histoire intimement liée à celle de la ville.
  

De soupçons en révélations, Layla va changer à jamais l'existence des membres de cette communauté, et mettre au jour vérités enfouies et blessures mal cicatrisées.

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Mon avis :


J'avoue que j'ai d'abord été un peu déçue de ne pas être tout de suite charmée par Le secret de la manufacture de chaussettes inusables comme je l'avais été par Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates. Mais bientôt je me suis laissée emporter par le texte d'Annie Barrows...
L'auteur restitue très bien l'atmosphère d'une petite ville du sud des Etats-Unis au début du vingtième siècle. Entre la prohibition et les petits trafics qui en découlent, une canicule étouffante, la société bien pensante qui s'accroche aux traditions et une classe ouvrière qui cherche à améliorer sa condition, j'ai vraiment eu l'impression de me retrouver à Macedonia en 1938.
Ce que j'ai préféré dans Le secret de la manufacture de chaussettes inusables, ce sont les personnages  particulièrement bien croqués, et plus spécialement les membres de la famille Romeyn, un peu excentriques mais très attachants chacun à leur façon. 

Une très belle lecture, agréablement dépaysante...

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L'Île du Point Némo - Jean-Marie BLAS de ROBLES

Pourquoi je le lis :


C'est un article sur le blog Plaisirs à cultiver qui m'a convaincue de lire L'île du Point Némo, un roman que j'avais remarqué au moment de sa sortie mais que j'hésitais à lire : l'intrigue pour le moins fantasque m'intimidait un peu...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Incroyable machinerie de l'imaginaire, L'île du Point Némo est un roman d'aventures total, conquérant, tourbillonnaire. Un fabuleux diamant vient d'être dérobé à Lady MacRae. Nous voilà donc embarqués à la poursuite de l'insaisissable Enjambeur Nô. Avec Martial Canterel, richissime dandy opiomane, son vieil ami Holmes (John Shylock), mais aussi Grimod de La Revnière en majordome ou la très inventive Miss Sherrington. 

Par une mise en abyme jubilatoire, cette intrigue rebondissante vient s'inscrire dans les aléas d'une fabrique de cigares du Périgord noir où, comme aux Caraïbes, se perpétue la tradition de la lecture à voix haute. Bientôt reconvertie en usine de liseuses électroniques par Monsieur Wang, voyeur high-tech.

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Mon avis :


Je ne dirai pas que j'ai été déçue parce que j'étais prévenue : les critiques sur les blogs étaient unanimes, le roman de Jean-Marie Blas de Roblès est foisonnant (je crois que c'est l'adjectif qui revient le plus souvent), inventif, baroque...

Trop pour moi.

J'ai interrompu ma lecture un peu avant la centième page : l'intrigue et les personnages étaient vraiment trop fantasques et absurdes à mon goût.

Dommage que la rencontre ne se soit pas faite...


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vendredi 30 octobre 2015

Marie Stuart - Stefan ZWEIG

Pourquoi je le lis :


Comme je me l'étais promis après avoir adoré Vingt-quatre heures de la vie d'une femme, je n'attends pas pour lire un autre livre de Stefan Zweig. Cette fois j'ai choisi une biographie, celle de Marie Stuart, une reine au destin hors norme...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Reine d’Écosse à l’âge de six jours, en 1542, puis reine de France à dix-sept ans par son mariage avec François II, Marie Stuart est veuve en 1560. Elle rentre alors en Écosse et épouse lord Darnley, avant de devenir la maîtresse du comte Bothwell. Lorsque ce dernier assassine Darnley, Marie doit se réfugier auprès de sa rivale, Élisabeth Ire, reine d’Angleterre. Celle-ci la retiendra vingt ans captive, avant de la faire condamner à mort. Son courage devant le supplice impressionnera les témoins, au point de métamorphoser celle que l’on disait une criminelle en une martyre de la foi catholique…

Sur cette figure fascinante et controversée de l’histoire britannique, le biographe de Marie-Antoinette et romancier de Vingt-quatre heures de la vie d'une femme a mené une enquête rigoureuse. Ce récit passionné et critique nous la restitue avec ses ombres et ses lumières, ses faiblesses et sa grandeur.

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Mon avis :


Si je n'ai pas été séduite par Marie Stuart comme je l'avais été par Vingt-quatre heures de la vie d'une femme, je suis néanmoins retombée sous le charme de la plume élégante de Stefan Zweig. Il a rédigé cette biographique dans un style très agréable, proche du roman, sans s'appesantir sur les références bibliographiques ou sur de longues analyses politico-socio-économiques. D'ailleurs l'auteur s'attache surtout à nous peindre un portrait de la femme plus que de la souveraine (même si les deux sont indissociables) et il porte un regard tour à tour tendre ou critique sur Marie Stuart, ainsi que sur les personnages qui l'entourent, les rendant très humains et accessibles malgré les siècles et le fossé culturel qui nous séparent.

Ce n'est pas un roman et pourtant les péripéties sont nombreuses et rocambolesques. En effet, Marie Stuart a une destinée extraordinaire qui est marquée par la fatalité et dont elle ne maîtrise pas la trajectoire. Ainsi tout paraît être décidé pour elle, et les rares fois où elle a enfin  la possibilité de choisir elle semble prendre systématiquement la mauvaise décision et être entraînée encore plus loin vers un dénouement tragique qu'on sait inévitable.

Outre la biographie de Marie Stuart, Stefan Zweig nous propose aussi dans ce livre un portrait (ou du moins une esquisse du seul point de vue de ses relations avec sa cousine la reine d'Ecosse) d'Elisabeth d'Angleterre, autre reine mythique. Elle apparaît ici comme une femme autoritaire et ambiguë, parfois fragile ou manipulatrice, mais en tout cas toujours fine politicienne. D'ailleurs, le moins que je puisse dire, c'est que Marie Stuart ne m'aura pas réconciliée avec la politique : tout semble n'être que calculs, hypocrisie, recherche de l'intérêt personnel avant toute chose, etc.

Voilà donc une lecture que j'ai adorée et qui m'a fait passer, comme son héroïne, par toutes les émotions...

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lundi 26 octobre 2015

Des mensonges dans nos têtes - Robin TALLEY

Pourquoi je le lis :


Je me suis précipitée lorsque j'ai vu que Babelio proposait ce roman dans le cadre de ses Masses Critiques : la quatrième de couverture laisse présager d'une histoire passionnante, riche en émotions...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Deux jeunes filles vont braver leur entourage respectif pour vivre librement.
 
Les filles sont faites pour se marier… Les Noirs et les Blancs ne doivent pas se mélanger… Une fille ne doit pas embrasser une autre fille… Linda ne doit pas aimer Sarah. 

Rien que des mensonges?
 
1959, en Virginie. C’est l’histoire de deux filles qui croient qu’elles se détestent — parce qu’elles n’ont pas la même couleur de peau et qu’elles ne sont pas nées du même côté.
 
C’est l’histoire de Sarah et Linda qui croient qu’elles se détestent… mais c’est aussi l’histoire de l’année où tout va changer — parce que les mensonges des autres vont voler en éclats et que les vies, les cœurs de Sarah et Linda vont s’en trouver bouleversés pour toujours…

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Mon avis :


Des éditions Mosaïc, je ne connaissais que les romans de Kristan Higgins, des comédies romantiques très drôles. Alors autant dire tout de suite que Des mensonges dans nos têtes n'a rien à voir avec ces romances pleines d'humour même s'il y a aussi une histoire d'amour très touchante au centre de l'intrigue.
Le roman est écrit dans un style qui évoque tout à fait la façon dont pourraient s'exprimer des adolescentes. Mais la simplicité du langage, qui pourrait apparaître a priori comme une des faiblesses du livre, ne fait que souligner la violence des événements décrits et la peur dans laquelle Sarah et les siens vivent au quotidien. Les premiers chapitres, qui racontent la première journée de Sarah au lycée, sont d'ailleurs bouleversants, presque insoutenables...
Les années 1950 ne me paraissaient pas forcément si lointaines, mais avec Des mensonges dans nos têtes je me suis retrouvée dans un "monde" avec un système de valeurs qui nous est tout à fait étranger, qu'il s'agisse du racisme institutionnalisé, de l'importance de la religion au quotidien ou des relations amoureuses, en particulier des relations homosexuelles.

Comme pour La couleur des sentiments de Kathryn Stockett, ce qui m'a le plus choquée c'est la façon dont la ségrégation raciale apparaît comme quelque chose de tellement ancré dans le quotidien que personne, ou presque, ne remet en question les injustices qui en résultent ; et que lorsque enfin quelques uns tentent de faire évoluer les choses cela entraîne des réactions qui semblent tellement disproportionnées et révoltantes à nos yeux de Français du XXIème siècle...

En bref, j'ai beaucoup, beaucoup aimé cette lecture si poignante...





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samedi 24 octobre 2015

A la recherche de Féérie - tome 2 - La disparition - Erlé FERRONNIERE, Jean-baptiste MONGE et Patrick JEZEQUEL


Pourquoi je le lis :


C'est la "suite" de La révélation...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Anantole Batignolle et Louis-H de Kornandon sont toujours sur la piste du petit peuple de Féerie dans un périple qui les mène cette fois au plus profond de la vieille Armorique...

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Mon avis :


J'ai préféré cet album au premier volume car il y est davantage question de la Bretagne et de ses légendes (je sais, je suis irrécupérable...).

La construction est la même que pour le premier tome, faisant la part belle aux dessins magnifiques de Jean-Baptiste Monge et d'Erlé Ferronnière. A noter quelques dessins de Pascal Moguérou, dont j'avais adoré l'album Croquis de Korrigans il y a peu...

Un très beau voyage dans la Bretagne des Korrigans et des Fées...

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A la recherche de Féérie - tome 1 - La révélation - Erlé FERRONNIERE, Jean-baptiste MONGE et Patrick JEZEQUEL

Pourquoi je le lis :


Parce que la Bretagne et ses légendes...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Suite à un événement impromptu qui survient à l'un d'entre eux, deux jeunes scientifiques (obtus et cartésiens) se lancent à la recherche de preuves de l'existence du monde de féérie.
C'est la réunion de leurs notes, correspondances, dessins et croquis qui constitue se premier ouvrage dont l'action se situe dans le Paris du XIXème siècle.

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Mon avis :


J'ai bien aimé cet album et ses magnifiques dessins même si j'avais préféré Croquis de Korrigans de Pascal Moguérou, lu il y a peu (un style plus acéré et plus facétieux aussi).
La première partie, qui réunit différents textes des deux scientifiques attestant de la rigueur de leurs recherches et de la véracité de leurs découvertes, nous permet de nous immerger peu à peu dans l'univers merveilleux des fées et des lutins. Puis viennent les dessins de Jean-Baptiste Monge et d'Erlé Ferronnière, pleins de poésie et riches en détails d'un réalisme à faire douter les plus cartésiens.

Impossible de résister : on est irrémédiablement entraîné dans le monde du petit peuple et de ses mystères...

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Les vendredis d'Eleanor - Joanna TROLLOPE

Pourquoi je le lis :


J'aime bien ce qu'écrit Joanna Trollope en général et la quatrième de couverture de celui-ci me tentait particulièrement...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Le nez à la fenêtre, Eleanor rêve à sa vie d'avant, de femme active, si bien remplie malgré l'absence de mari et d'enfant.
Chaque matin, Paula et Lindsay passent sous ses yeux, cramponnées à leurs poussettes. Jusqu'au jour où Eleanor descend de chez elle et leur propose de jouer les baby-sitters et de la rejoindre les vendredis soir pour bavarder autour d'un verre.
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Peu à peu, le cercle féminin s'agrandit. Il y a Karen, qui fait bouillir la marmite toute seule pendant que son peintre de mari attend l'inspiration, et qui débarque avec ses filles, la mine épuisée ; Blaise, son associée, la quarantaine indépendante et ambitieuse. Et puis Lindsay, jeune veuve qui élève seule son fils et se fait un sang d'encre pour sa sœur qui rêve de devenir DJ. Le cocon chaleureux de leurs vendredis soir semble devoir toujours durer, il va pourtant voler en éclats à cause d'un homme... 
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Avec un art consommé de l'observation des vies quotidiennes et une remarquable justesse de ton pour évoquer ces confidences partagées, Joanna Trollope décrit de sa plume délicate et intuitive les amitiés féminines.

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Mon avis :


Les vendredis d'Eleanor, par sa construction m'a rappelé Une famille que j'ai lu en mai dernier. On y retrouve la même profusion de personnages qui m'a laissé l'impression à la fin de l'histoire de ne pas vraiment les connaître, de n'avoir fait qu'effleurer chacun...

Malgré cela, j'ai bien aimé ce roman qui illustre très justement la façon dont un nouveau-venu, par sa seule présence, peut perturber l'équilibre qui régnait jusque-là dans un groupe. Joanna Trollope esquisse avec subtilité le portrait de ces femmes amenées à choisir (ou à chercher un compromis) entre carrière et vie familiale, entre maternité et vie amoureuse...

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jeudi 22 octobre 2015

Dans la peau de Meryl Streep - Mia MARCH

Pourquoi je le lis :


Je ne suis pas une fan inconditionnelle de Meryl Streep, mais j'aime bien ses films. J'ai eu en vie de voir ce que raconte ce roman qui semble amusant..

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En résumé (quatrième de couverture) :


Le mari d'Isabel la trompe. June a promis à son fils qu'elle retrouverait le père qu'il n'a jamais connu. Kat ne sait pas si elle doit accepter la proposition de mariage de son meilleur ami de toujours... et Lolly, la mère de cette dernière, vient de leur faire une terrible révélation.

Les trois jeunes femmes décident de s'installer dans l'auberge de Lolly et participent ainsi à la soirée ciné qu'elle organise chaque semaine. La star à l'honneur ce mois-ci est Meryl Streep et, sans le savoir, l'actrice apporte les réponses à leurs problèmes : elles commencent à parler, à s'ouvrir et à remettre en question toutes leurs certitudes sur l'amour, la vie et sur elles-mêmes pour, peut-être enfin, trouver leur happy end !

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Mon avis :


J'ai été un peu surprise par cette comédie qui est bien moins légère que le titre et la quatrième de couverture ne le laissaient penser. En effet, les thèmes du deuil et de la maladie sont omniprésents dans l'histoire et le dénouement, sans être malheureux, est quand même assez sombre. Heureusement, les trois jeunes femmes que l'on suit tout au long du récit, Isabel, June et Kat, sont attachantes avec leurs petits travers, leurs doutes et leurs espoirs.

Il faut bien reconnaître que Mia March a parfois choisi la facilité et que certains problèmes se règlent sans doute un peu facilement, mais Dans la peau de Meryl Streep reste un récit  très agréable dans lequel on est vite absorbé tellement on s'identifie aux héroïnes et à leurs problèmes.

Ainsi même si Dans la peau de Meryl Streep ne correspondait pas tout à fait à ce que j'attendais, j'ai passé un très bon moment avec Isabel, June et Kat.

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lundi 19 octobre 2015

Un hiver avec Schubert - Olivier BELLAMY

Pourquoi je le lis :


J'ai découvert ce livre grâce aux Masses Critiques de Babelio. La quatrième de couverture a su aiguillonner ma curiosité...

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En résumé (quatrième de couverture) :


« En lisant Un été avec Montaigne d'Antoine Compagnon, et en y prenant un vif plaisir, je me suis dit sur le mode de la plaisanterie : à condition de passer l'hiver avec Schubert. L'idée a fait son chemin car si les grandes vacances offrent le temps de la lecture – les "pavés" sur la plage – le froid appelle la musique comme une nécessité, un besoin de douceur et d'élévation spirituelle. Quarante textes ont vu peu à peu le jour au moment des plus longues nuits de l'année.
  
Pourquoi Schubert ? Parce qu'il est le premier des romantiques tout en étant encore classique. Parce qu'il est le plus mystérieux des compositeurs. Parce que son Voyage d'hiver est à la fois profond et accessible, déchirant et réconfortant. Parce que sa musique éprouve la douleur sans cesser de sourire et qu'elle regarde la mort droit dans les yeux tout en nous faisant aimer la vie. Les temps des utopies beethovéniennes n'a pas empêché les guerres et la folie totalitaire.
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Le temps de Schubert est peut-être venu. Le temps de la lucidité, de l'introspection, de l'impermanence, mais aussi le temps de la beauté infinie et de l'amitié, pour regarder le monde avec une tendre curiosité, sans jamais se lâcher la main. »

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Mon avis :


Je ne connais pas la musique classique (même s'il m'arrive d'en écouter de temps en temps lorsque je lis) et j'avoue m'être sentie parfois un peu handicapée par mon ignorance en lisant Un hiver avec Schubert... Malgré ce désavantage indéniable, j'ai passé un très bon moment (et j'ai appris beaucoup de choses) avec le texte d'Olivier Bellamy.
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Avec précision et passion, celui-ci trace un portrait de Schubert, de l'homme et de l'artiste, à petites touches à travers de courts textes basés sur des souvenirs personnels ou sur un trait de caractère du compositeur, un épisode de sa vie, un thème récurrent dans ses œuvres, etc. Sans chronologie figée, ni étalage pompeux de connaissances, cela donne une biographie un peu floue, un peu impressionniste, très agréable à lire.





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dimanche 18 octobre 2015

L'héritière de Jacaranda - Tamara MCKINLEY

Pourquoi je le lis :


Après la déception qu'avait été Le chant des secrets, je retente ma chance avec un roman de Tamara McKinley. Après tout, j'avais bien aimé ses autres romans (La terre du bout du monde, Les pionniers du bout du monde, L'or du bout du monde ainsi que La dernière valse de Mathilda)

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En résumé (quatrième de couverture) :


À la mort de Jock Witney, tyran domestique à la tête du plus grand vignoble d'Australie - le Domaine de Jacaranda -, sa famille se rend compte que les affaires vont en réalité très mal. 
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Quand un groupe français fait une offre de rachat des plus alléchante, les membres du clan s'entredéchirent.Cornelia, la veuve de Jock, âgée de 90 ans, refuse catégoriquement de vendre.
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Elle aimerait convaincre Sophie, sa petite-fille, la prunelle de ses yeux, que la propriété familiale peut être conservée.Dans ce but, Cornelia l'entraîne à l'autre bout de l'Australie, dans la vallée de Hunter, sur les traces de ses ancêtres. Elle profite de ce voyage pour lui narrer l'épopée familiale.
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Du Sussex des années 1830 à l'Australie moderne, Tamara McKinley retrace la vie d'une famille de pionniers, marquée par de lourds secrets, des déchirures et une malédiction... Sophie saura-t-elle la briser pour réconcilier les deux branches de la famille et sauver le domaine ?

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Mon avis :


Hasard de mes lectures, après Le vignoble de Barbara Delinsky lu la semaine dernière, me revoici en plein vignoble avec L'héritière de Jacaranda, mais cette fois l'histoire se passe en Australie entre le 19ème siècle et la période actuelle et le danger ne vient pas d'une tempête mais de la complexités des marchés économiques et des distensions familiales.

J'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver le style très agréable de Tamara McKinley dans un récit dynamique qui se partage entre deux périodes marquantes pour le domaine de Jacaranda. J'ai juste regretté que, vu la profusion de personnages, on ne passe pas autant de temps avec chacun qu'ils ne l'auraient mérités.

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jeudi 15 octobre 2015

Twilight - tome 1 ter - À la vie, à la mort, Twilight réinventé - Stephenie MEYER

Pourquoi je le lis :


Je suis tombée sur un article qui parlait de l'édition spéciale qui sortait pour les 10 ans de Fascination et je me suis dit "pourquoi pas ?".

En lieu et place de la quatrième de couverture qui n'apportait presque aucune information sur l'intrigue de ce nouveau volume de Twilight, je vous propose un extrait de l'article du Figaro qui a attiré mon attention sur cet exercice de réécriture original...

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NB : ce roman a écopé du numéro de tome 1ter dans ma bibliothèque, parce que c'est une réécriture du premier tome et que le numéro 1bis était déjà pris par Midnight Sun
J'aurais aussi pu considérer qu'il s'agissait des tomes 5 et 6 de la saga Twilight, cela aurait semblé moins bizarre comme numérotation, mais cela ne correspondait pas à la chronologie des événements...

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En résumé  :


Life and death, Twilight reimagined, est le nom du cadeau de Stéphenie Meyer aux fans de Twilight, pour fêter les dix ans de la saga, qui raconte l'histoire d'amour entre un vampire et une mortelle. Ce contenu exclusif de 400 pages sera intégré au tome intitulé Fascination, premier livre de la série, dans une édition spéciale qui ravira les adeptes de l'aventure des vampires.
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Pour cet événement, l'auteur a décidé de raconter la même histoire, en intervertissant le sexe de ses personnages fétiches : Edward, le vampire amoureux, devient Edythe, et Bella, la jeune fille solitaire, devient Beau. À quelques exceptions près, tous les personnages adoptent donc un sexe inverse. Même Jacob, le loup-garou amoureux de l'héroïne, n'échappe pas à cette transformation et devient Julie dans la nouvelle version. Stéphenie Meyer voulait aussi montrer que l'héroïne, Bella, n'est pas une "demoiselle en détresse", comme les fans ont pu lui reprocher de nombreuses fois...

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Mon avis :


J'avoue que la lecture a d'abord été déroutante car j'ai eu du  mal à faire abstraction de ce que je connaissais déjà de l'histoire. 
Dans mon esprit, l'humain restait très féminin et le vampire très viril. Et même si cette impression s'atténue par la suite, Beau reste très fragile et très dépendant (bien que moins "passif" que Bella dans Fascination) et la relation entre Beau et Edythe m'a paru un peu bancale ; peut-être à cause de toutes ces romances que j'ai lues et qui ont fait que j'avais du mal à me faire à l'idée que "la jeune femme en détresse" soit ici un homme.

Par contre, j'ai bien aimé le dénouement (et c'est d'ailleurs ce qui justifie ma note). En effet, à quelques légères variations près, le récit des amours de Beau et Edyhte suit très fidèlement le tracé de ceux de Bella et Edward, sauf pour le dénouement qui nous propose une véritable alternative à ce qui s'est passé dans Fascination, apportant un tout autre éclairage sur ce qu'aurait pu être le destin de Bella.

À la vie, à la mort est donc une expérience de réécriture intéressante, même si fondamentalement elle n'apporte rien de neuf à la saga, sinon qu'elle confirme à mes yeux que l'histoire ne fonctionne vraiment qu'avec Bella et Edward...

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dimanche 11 octobre 2015

Le monde de Charlie - Stephen CHBOSKY

Pourquoi je le lis :


Je suis tombée par hasard sur ce roman à la bibliothèque et je n'ai pas hésité : j'avais adoré le film avec Logan Lerman et Emma Watson  que j'ai vu il y a seulement quelques semaines.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Au lycée où il vient d'entrer, on trouve Charlie bizarre. Trop sensible, pas "raccord". Pour son prof de Lettres, c'est un prodige ; pour les autres, juste un freak. En attendant, il reste en marge - jusqu'au jour où deux étudiants, Patrick et la jolie Sam, le prennent sous leur aile.
  
La musique, les filles, la fête : c'est tout un monde que Charlie découvre...

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Mon avis :


Difficile de dire que j'ai aimé ce roman alors qu'il aborde des sujets aussi dérangeants (bouleversants ? révoltants ?) que le suicide, les abus sexuels et toutes sortes de violences et dangers que peuvent subir les adolescents. N'empêche que Le monde de Charlie m'a prise aux tripes et m'a profondément touchée.
L'écriture, celle d'un adolescent qui s'exprime librement, brouille la frontière avec le réel au point qu'on oublie parfois qu'il s'agit d'une fiction. Le récit de Charlie, adolescent à fleur de peau, n'en est que plus émouvant et je n'ai eu aucun mal à m'identifier aux personnages et à leur mal-être même si je n'ai pas du tout eu la même adolescence (dans le roman, il est question du lycée à l'américaine, de le manière la plus typique qui soit, avec ses bals, sa cérémonie de remise des diplômes, etc).
 
Une lecture riche en émotions fortes...

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samedi 10 octobre 2015

Le vignoble - Barbara DELINSKY

Pourquoi je le lis :


Il y a quelques années, j'ai lu La fille d'à côté et Les fautes du passé, deux romans que j'avais bien aimés en particulier pour la psychologie de ses personnages.

Du coup, lorsque je suis tombée sur Le vignoble à la bibliothèque, j'ai au envie de redécouvrir cet auteur que j'avais quelque peu délaissé.

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En résumé (quatrième de couverture) :


Lorsque Natalie Seebring, belle femme de soixante-seize ans, propriétaire d'un vignoble florissant, annonce quelques mois après la mort de son époux son remariage avec un de ses employés, ses enfants et la bonne société de Rhode Island sont profondément choqués.
 
Même Olivia, la jeune artiste qu'elle embauche le temps d'un été pour rédiger ses mémoires, n'est pas au bout de ses surprises. Commence alors la plus étonnante des relations... 

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Mon avis :


Malgré quelques soucis dans la traduction (notamment dans l'usage du futur et quelques formulations maladroites), j'ai passé un très bon moment avec cette saga familiale.

L'intrigue est assez prévisible, mais l'auteur s'est davantage attardée à développer ses personnages dont suit l'évolution avec beaucoup de plaisir. J'ai été particulièrement touchée par le personnage de Tess, une fillette dyslexique pour qui lire est un calvaire...
 
Une lecture très agréable !

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vendredi 9 octobre 2015

Le Grand Maulnes - ALAIN-FOURNIER

Pourquoi je le lis :


C'est un roman que j'ai lu que collège et qui ne m'avait pas beaucoup plu à l'époque (moi et les lectures imposées...). 

L'adaptation ciné que j'ai vue il y a peu (avec Nicolas Duvauchelle et Jean-Baptiste Maunier dans les rôles principaux) m'a donné envie de redécouvrir cette histoire...

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En résumé (quatrième de couverture) :


François Seurel et Augustin Meaulnes sont tous deux écoliers dans un petit village de Sologne près de Vierzon. Lors d’une escapade, Augustin Meaulnes arrive par hasard dans un domaine mystérieux où se déroule une fête étrange et poétique, pleine d'enfants. Le château est bruissant de jeux, de danses et de mascarades. Meaulnes apprend que cette fête est donnée à l’occasion des noces de Frantz de Galais. Parmi les festivités, des promenades en barque sur un lac sont offertes aux convives ; Meaulnes y rencontre une jeune fille dont il tombe instantanément amoureux. Il ne fait cependant que la croiser et n'a plus l’occasion de la revoir. La fiancée tant attendue s'est enfuie, le mariage n'a finalement pas lieu et la fête prend tristement fin.
 
Revenu à sa vie d’écolier, Meaulnes n’a plus qu’une idée en tête : retrouver le domaine mystérieux et la jeune femme qu'il aime. Ses recherches restent infructueuses. Il s’en va étudier à Paris. C’est par hasard que son ami Seurel, devenu instituteur, retrouve la piste de la jeune dame, Yvonne de Galais, la sœur de Frantz, dont le Grand Meaulnes est toujours amoureux...

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Mon avis :



En relisant le roman, je suis rendue compte que j'avais presque tout oublié de l'histoire du Grand Meaulnes en dehors de la mystérieuse fête (qui tient un place essentielle dans le récit, mais quand même...).

J'ai beaucoup aimé la plume délicate d'Alain-Fournier qui évoque avec beaucoup de justesse et de nostalgie l'adolescence, comme la période idéalisée des amitiés, des premiers émois amoureux, de la quête d'absolus, etc.

Je suis heureuse d'avoir relu ce très beau roman qui m'avait laissée assez indifférente au collège...

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mercredi 7 octobre 2015

Le secret de Lily Quinn - Paullina SIMONS

Pourquoi je le lis :


C'est une relecture.

Ce roman avait été un gros coup de cœur lorsque je l'ai lu pour la première fois il y a une dizaine d'années et j'espère passer à nouveau un très bon moment avec Lily...

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En résumé (quatrième de couverture) :


À 24 ans, Lily Quinn ne pouvait imaginer que le cours de son existence d'étudiante new-yorkaise pourrait basculer aussi rapidement : sa colocataire et meilleure amie vient de disparaître sans laisser de trace. Chargé de l'enquête, l'inspecteur O'Malley fait irruption dans sa vie et bouscule ses certitudes : ses investigations le mènent jusqu'à Andrew, frère de Lily. Coup du sort supplémentaire, on lui annonce peu après qu'elle est atteinte d'un cancer... Affaiblie, désormais seule pour lutter contre la maladie et découvrir la vérité, Lily va peu à peu se révéler à elle-même...

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Mon avis :



Comme lors de ma première lecture, j'ai passé un très bon moment avec ce roman que j'adore. Il m'a suffi de quelques pages en compagnie de Lily, jeune femme un peu rêveuse mais très attachante, pour ne plus pouvoir lâcher le livre...

Le secret de Lily Quinn est à la fois, un roman d'amour, une enquête policière, un drame familial, un roman d'apprentissage... Cela donne un récit dense avec des intrigues qui s'imbriquent les unes dans les autres, des personnages qui évoluent beaucoup. Cependant les différents aspects de l'histoire sont menés de front avec talent par l'auteur dont le style en fait une lecture facile et très agréable qui nous permet de passer par toutes les émotions.

S'il fallait vraiment trouver un défaut, je dirais que le dernier chapitre est peut-être de trop, mais sinon c'est une lecture parfaite, non pas parce qu'il s'agit d'un chef d’œuvre de la littérature, mais parce qu'il nous offre un moment d'évasion totale...


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dimanche 4 octobre 2015

Croquis de Korrigans - Pascal MOGUEROU

Pourquoi je le lis :


J'ai adoré les autres albums de Pascal Moguérou que j'ai lus :
  • Les Korrigans et autres Bugale an Noz
  • Les Mari-Morgans et autres légendes de la mer
  • Les korrigans ou les petits contes secrets de la lande

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En résumé (quatrième de couverture) :


Evoquer l'univers de Pascal Moguérou, c'est se perdre au détour d'un sous-bois, arpenter les sentiers moussus envahis de fougères, se nicher dans le creux d'un arbre centenaire, ouvrir grand ses yeux et rêver... 
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Dans ce carnet de croquis, véritable ode au trait, Pascal présente ses ébauches et ses crayonnés, pour la plupart inédits. En nous livrant ses réflexions et ses commentaires amusés sur son travail d'illustrateur du petit peuple de féerie, il nous dévoile au fil des pages ses trucs, ses ficelles, ses petits secrets...

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Mon avis :

  
J'ai beaucoup aimé cet album qui m'a permis de retrouver les dessins plein de facétie et de poésie de Pascal Moguérou qui, à travers de courts textes "manuscrits", explique au lecteur sa façon de travailler autant que ses sources d'inspiration.
Un très agréable moment d'évasion dans la Bretagne du petit peuple... 

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samedi 3 octobre 2015

Rêves oubliés - Léonor de RECONDO

Pourquoi je le lis :


Après Pietra viva et Amours que j'avais adorés, je poursuis avec ma découverte de l’univers de Léonor de Récondo...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Quand il arrive à Irùn où il espère rejoindre sa famille, Aïta trouve la maison vide. Le gâteau de riz abandonné révèle un départ précipité. En ce mois d'août 1936, le Pays basque espagnol risque de tomber entre les mains des franquistes. Aïta sait que ses beaux-frères sont des activistes.
 
Informé par une voisine, il parvient à retrouver les siens à Hendaye. Ama, leurs trois fils, les grands-parents et les oncles ont trouvé refuge dans une maison amie. Aucun d'eux ne sait encore qu'ils ne reviendront pas en Espagne. 
 
Être ensemble, c'est tout ce qui compte : au fil des années, cette simple phrase sera leur raison de vivre. Malgré le danger, la nostalgie et les conditions difficiles - pour nourrir sa famille, Aïta travaille comme ouvrier à l'usine d'armement, lui qui dirigeait une fabrique de céramique.
 
En 1939, quand les oncles sont arrêtés et internés au camp de Gurs, il faut fuir plus loin encore. Tous se retrouvent alors au cœur de la nature, dans une ferme des Landes. La rumeur du monde plane sur leur vie frugale, rythmée par le labeur quotidien : les Allemands, non loin, surveillent la centrale électrique voisine, et les oncles, libérés, poursuivent leurs activités clandestines.
 
Écrit comme pour lutter contre la fuite des jours, le carnet où Ama consigne souvenirs, émotions et secrets donne à ce très beau roman une intensité et une profondeur particulières. 
 
Léonor de Récondo, en peu de mots, fait surgir des images fortes pour rendre à cette famille d'exilés un hommage où une pudique retenue exclut le pathos.

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Mon avis :


Comme pour Pietra viva et Amours, c'est d'abord la plume de Léonor de Récondo qui m'a séduite dans ce court roman. Son style fluide et épuré laisse transparaître les émotions, à commencer par la nostalgie et le mal du pays qui taraudent les personnages...

En plus, Rêves oubliés évoque une période de l'Histoire que je ne connais pas bien, même si Une dernière danse de Victoria Hislop, lu il y a peu, m'avait déjà donné un aperçu de ce que pouvait être la guerre civile espagnole. Ici, Léonor de Récondo nous donne une vision très humaine de ce qu'a pu être la vie des exilés espagnols.

Un très beau texte qui fait immanquablement écho à l'actualité...

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Un amour aussi grand que le désert de Gobi vu à travers une loupe - Tilman RAMMSTEDT

Pourquoi je le lis :


C'est Babelio (par le biais de ses Masses Critiques) qui m'a proposé ce roman. La quatrième de couverture laissant présager une histoire drôle et tendre m'a bien plu et j'ai eu la chance d'être tirée au sort...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Keith est né dans une famille tout à fait singulière : de sa mère, il sait peu de chose ; de son père, absolument rien. Tout comme ses quatre frères et sœurs supposés, il a été élevé par son grand-père et une succession de "grand-mères" toujours plus jeunes. 
À l'occasion du quatre-vingtième anniversaire du patriarche, les petits-enfants lui offrent un voyage pour la destination de son choix. Quand l'excentrique aïeul annonce qu'il a choisi de se rendre en Chine, c'est Keith, à son grand dam, qui est désigné pour l'accompagner.
  
Pour la première fois de sa vie, il décide de ne pas obéir et dépense tout l'argent du voyage au casino.
La situation se complique encore quand il apprend le décès de son grand-père. Afin d'éviter de tout avouer à sa famille, Keith commence à écrire des lettres racontant leurs aventures chinoises qui, au fur et à mesure, deviendront de plus en plus détaillées et extravagantes. 

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Mon avis :


Dans ce roman à l'intrigue originale, Tilman Rammstedt brouille avec talent la frontière entre la réalité et ce qui aurait pu arriver. Il le fait d'ailleurs si bien qu'il arrive à égarer le lecteur tandis que le héros choisit sa version des événements.

La façon dont les personnages restent flous m'a moins plu : on en apprend finalement très peu sur eux, sauf sur le grand-père dont le petit-fils et narrateur nous raconte une vie très romancée, trop pour que je me sente touchée...

J'ai bien aimé ce roman qui parle avec beaucoup de sensibilité du deuil et de relations familiales pleines de paradoxes, mais je ne crois pas qu'il me laissera un souvenir impérissable car, malgré son sujet, il ne m'a pas émue.




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jeudi 1 octobre 2015

La geste du sixième royaume - Adrien TOMAS

Pourquoi je le lis :


C'est le titre qui a d'abord attimon attention sur ce roman : "la geste" m'a rappelé les cours de littérature et les récits épiques du Moyen-Age.

Malgré la couverture qui me fait craindre une histoire peut-être trop guerrière ou virile à mon goût, la quatrième de couverture et plus encore les personnages qui y sont évoqués attisent vraiment ma curiosité...

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En résumé (quatrième de couverture) :


Les Cinq Royaumes : des nations turbulentes et ambitieuses souvent en guerre. Au cœur des terres, un sixième royaume : la Grande Forêt légendaire, impénétrable et hostile. Dans les maisonnées de Sélénir, dans les cases de Val ou dans les yourtes des nomades des steppes de Khara, le soir au coin du feu, on raconte aux enfants la légende suivante : tes rêves, tes cauchemars comme les créatures fantastiques des contes que tu aimes tant peuplent le sixième royaume. 
 
Alors, pourquoi un baladin perdu, une belle sorcière aux terribles pouvoirs endormie depuis cinq cents années, un jeune voleur des rues amoureux, un demi-nain commerçant débonnaire et un homme-loup monstre de foire se retrouvent attirés par la Grande Forêt ? 
 
Que découvriront-ils ? La fin d'un monde ? Le sang et les larmes ? L'amour et la tragédie ?
 
La Geste du sixième royaume raconte avec un rythme effréné les destinées de ces héros malgré eux, semées d'embûches, de pièges, de doutes, de découvertes incroyables et de magies insaisissables.

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Mon avis :


Ma bonne impression de départ s'est tout de suite confirmée. Dans La geste du sixième royaume,  l'auteur propose une histoire riche en péripéties truffée de jolies trouvailles, avec par exemple une vision nouvelle des êtres surnaturels que l'on croise habituellement dans les romans de fantasy (loups-garous, elfes, dragons, etc) et une intrigue moins manichéenne que la traditionnelle lutte du Bien contre le Mal...

Malgré ses qualités évidentes, j'ai fini par m'ennuyer avec La geste du sixième royaume : les personnages et les points de vue se multiplient si bien que mon intérêt s'est émoussé peu à peu. En plus, l'éditeur ne nous a pas facilité la lecture en choisissant un format très compact, avec une typographie si serrée que j'avais l'impression de ne pas avancer tandis que l'intrigue piétinait un peu. Les pavés ne me font pas peur d'habitude, mais cette fois les 500 pages (seulement !) de celui-ci m'ont eue à l'usure et j'ai fini par jeter l'éponge peu après la moitié du roman.

C'est vraiment dommage, car il y avait beaucoup de potentiel...

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