Pourquoi je le lis :
J'ai bien aimé la quatrième de couverture et la mise en parallèle entre deux jeunes femmes différentes mais liées.
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En résumé (quatrième de couverture) :
Leonor et Nana, célibataires trentenaires, sont deux cousines inséparables. Comme leurs mères, des jumelles aussi proches qu'opposées, les deux jeunes femmes ne voient pas la vie de la même façon : Nana, sans attaches, collectionne les jeunes amants, indifférente aux préjuges d'un Portugal encore très traditionnel. Leonor, l'amoureuse romantique, attend toujours le prince charmant. Mais de troublantes découvertes vont bousculer leurs certitudes : et si l'histoire familiale était à réécrire ?
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Mon avis :
J'ai été déçue par ce roman. Je ne sais pas ce que j'en attendais exactement, mais je me suis ennuyée pendant cette lecture.
D'abord j'ai trouvé que l'histoire était très longue à démarrer. Il faut attendre la moitié du livre pour que cela commence un peu à s'animer, et même ensuite j'ai eu l'impression que l'histoire piétinait (beaucoup de répétitions, sans doute pour bien nous faire rentrer dans la tête ce que ressent chaque personnage par rapport à son vécu) jusqu'à ce que tout se précipite dans les dernières pages pour arriver à un happy-end généralisé, y compris pour la grand-mère décédée des années plus tôt.
J'ai
également été gênée par la multiplication des narrateurs qui
compliquent inutilement le récit. Chacun évoque des événements qui l'ont
marqués dans un passé plus ou moins proche, se réfère à des personnes
de son entourage comme il en parlerait à quelqu'un qui le connait bien
(autrement dit en ne donnant presque aucune explication, ce qui exige de
sacrés efforts de mémorisation, pour des personnages qui ne
reparaîtront finalement plus dans le roman). Ces récits donnent une
bonne idée de l'évolution de la société portugaise sur trois génération,
mais certaines interventions m'ont paru complètement superflue
puisqu'elles n'apportent rien à l'intrigue. A mon avis (pour ce qu'il
vaut), donner les points de vue des deux cousines et de leurs mères
aurait largement suffi et aurait permis de développer plus subtilement
leurs personnalités.