Pourquoi je le lis :
Toujours cet attrait pour ce qui s'écrit sur la Bretagne. En plus, la quatrième de couverture laisse présager d'une histoire teintée de surnaturel (ou de superstition ?) et de passion. A voir...
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En résumé (quatrième de couverture) :
Dans la région de Cancale, les drames d’une lignée de dentellières originaires d’Irlande, rousses, belles et un peu sorcières. La fascination qu’elles exercent sur les hommes du cossu manoir du Tremblay pèse sur elles comme une malédiction. Du milieu du XIXe siècle à la fin du XXe, six générations de femmes prises dans les tourments de l’amour affrontent secrets et trahisons.
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Mon avis :
Ca n'a pas été un coup de cœur, loin de là...
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Dès la préface d'Yves Jacob, j'ai été sur la défensive : Karine Lebert est comparée à de grands auteurs régionalistes comme Marcel Pagnol, par exemple. Sauf que le style de Karine Lebert est loin d'égaler celui de ces écrivains qui font partie des classiques de la littérature française, il est même parfois maladroit.
J'ai fini par trouver le roman un peu long et répétitif au fil des générations, avec un suspense pas aussi intense qu'annoncé dans la quatrième de couverture. Le seul élément vraiment surprenant est l'épilogue qui constitue un pied de nez au destin et aux happy-ends conventionnels. C'est original mais cela ne correspond pas du tout au style du reste du livre.
Enfin (et là c'est juste mon chauvinisme qui parle), je n'ai pas tellement aimé la vision de la Bretagne que donne Karine Lebert : beaucoup de clichés, la plupart dévalorisants.
Je suppose que j'espérais trop de ce roman car les critiques sur les autres blogs sont globalement positives...