Point de lendemain - Dominique VIVANT DENON

Pourquoi je le lis :

Pour finir l'année 2015 sur un classique de la littérature française... Ou moins sérieusement, pour clore l'année, un petit conte libertin qui me permet en plus de commencer à mettre en œuvre une de mes bonnes résolutions pour la nouvelle année : faire fondre ma pal de manière drastique.

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En résumé (quatrième de couverture) :

"J'aimais éperdument la Comtesse de... j'avais vingt ans et j'étais ingénu, elle me trompa. Je me fâchai, elle me quitta. J'étais ingénu, je la regrettai : j'avais vingt ans, elle me pardonna : et comme j'avais vingt ans, que j'étais ingénu, toujours trompé, mais plus quitté, je me croyais l'amant le mieux aimé, partant le plus heureux des hommes. Elle était amie de Madame de T...qui semblait avoir quelques projets sur ma personne, mais sans que sa dignité fût compromise. Comme on le verra, Mme de T... avait des principes de décence auxquels elle était scrupuleusement attachée. "
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En quelques pages, avec un rythme impeccable, il raconte une histoire de séduction, de tromperie et de bonheur qui se déroule au cours d'une seule nuit. Par des touches légères et précises, Vivant Denon a su saisir, comme par jeu, toute la magie de l'éphémère érotique.

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Mon avis :

L'écriture du XVIIIème est très élégante et le texte ne manque pas de piquant, mais il ne m'aura pas séduite pour autant. En effet, le récit est trop court à mon goût : difficile de s'impliquer quand tout est à peine esquisser...

PS : J'ai lu la version de 1777, mais il n'est pas sûr du tout que je lise celle de 1812 même si elle ne fait qu'une vingtaine de pages (j'ai les deux réunies en un seul volume en e-book).

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Caroline Bingley - Jennifer BECTON

Pourquoi je le lis :

Il y a quelques mois, j'ai passé un très bon moment avec Charlotte Collins, du même auteur...

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En résumé (quatrième de couverture) :

Dans Orgueil et Préjugés, Caroline n'a qu'une idée en tête : faire main basse sur le très convoité Mr Darcy. Peine perdue, ce dernier lui préfère Elizabeth Bennet, celle-là même dont Caroline n'a de cesse de se moquer.
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Bannie de la demeure de son frère, la voilà contrainte de retourner vivre chez ses parents, loin de Londres. Contre toute attente, ses rêves les plus fous - une lignée ancienne, un titre, un domaine - sont enfin à sa portée en la personne de Mr Charlton. 

Mais l'homme qui la séduit, Mr Rushton, n'a que l'amour à lui offrir. Caroline sera-t-elle prête à renoncer à ses ambitions pour écouter son cœur ? 

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Mon avis :

J'avais bien aimé  Charlotte Collins mais j'avoue que Caroline Bingley m'a laissé vraiment dubitative au départ. Son héroïne est détestable de snobisme, dans la pure continuité d'Orgueil et Préjugés, et il est tout simplement impossible de compatir à ses (soit-disant) malheurs. Il lui faut d'ailleurs beaucoup de temps pour s'amender (et encore partiellement !) mais peu à peu on s'attache quand même à Caroline Bingley, et on finit par adorer la détester...

Si l'intrigue m'a paru longue à démarrer, j'ai bien aimé la suite, lorsque les événements se précipitent, et plus encore le dénouement inattendu ; enfin, pas tout à fait inattendu, mais qui prend une forme assez surprenante et donne sa touche d'originalité à cette romance historique qui aborde aussi avec réalisme la question de la place de la femme dans la "bonne société" du XIXème siècle.

J'ai également apprécié que Charles Bingley, Darcy et Jane et Elizabeth Bennet fassent une brève apparition dans l'histoire : c'est toujours une plaisir de retrouver les héros d'un de mes romans préférés et en même temps je préfère qu'on ne m'en dise pas trop, pour préserver l'image que je me suis faite d'eux à travers la plume de Jane Austen...

Au final, malgré un début difficile, j'ai beaucoup aimé ce roman plein d'ironie.

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Cowboy with a cause - Carla CASSIDY

Pourquoi je le lis :

C'est un cadeau publicitaire d'Harlequin. Six romans gratuits de plus d'un coup dans ma bibliothèque ! Comment résister ?

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En résumé (quatrième de couverture) :

Dancer Melanie Brooks had escaped small-town Oklahoma, giving up the country for Broadway's bright lights. Yet after her mother's funeral called her back, her own health issues forced her to stay. Now her tenant, too-hot-for-his-own-good Adam Benson, is giving her a reason to dance again. But has a killer set his sights on her, too?

Adam knows a little something about fresh starts. As for his beautiful neighbor, he doesn't see a wheelchair—he sees a woman who understands. But as the heat grows between them, he can't avoid the feeling that more than her big-city past haunts her—and that danger has been lurking, waiting to strike…

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Mon avis :

Le thème de départ (un homme qui loue un logement chez une jeune femme qui a besoin d'arrondir ses fins de mois et une cohabitation qui dérape forcément vers une grande histoire d'amour...) ; le thème de départ, donc, m'a beaucoup rappelé Un homme à aimer de Nora Roberts que j'ai lu les jours derniers, mais j'ai préféré Cowboy with a cause même si l'auteur est moins connu. Si on n'échappe pas à quelques lieux communs (cela reste un Harlequin !), les personnages sont plus complexes et l'intrigue est plus travaillée sans devenir complètement rocambolesque.

Bien que je sois loin d'avoir eu un coup de cœur pour cette histoire qui mêle romance et suspense, j'ai passé un bon roman avec Cowboy with a cause...

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Un homme à aimer - Nora ROBERTS

Pourquoi je le lis :

J'avais envie d'une lecture un peu plus légère et en plus c'est l'occasion de découvrir Nora Roberts, un auteur que je n'ai jamais lu jusqu'à présent...

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En résumé (quatrième de couverture) :

En louant une partie de sa maison à Cooper McKinnon, Zoe a fait une terrible erreur. Une erreur ô combien délicieuse. Depuis qu'elle vit sous le même toit que Coop, l'homme le plus séduisant qu'elle ait jamais rencontré, elle n'a plus un moment de répit. Jour et nuit, elle pense à lui, à son corps musclé, à son regard envoûtant. Pourtant, elle ne doit surtout pas céder au désir qu'il lui inspire. Car, même si elle brûle de l'embrasser, Coop est un célibataire endurci, bien loin du père qu'elle recherche pour son petit Keenan.

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Mon avis :

Une petite déception que ce roman très court (environ 200 pages, mais imprimées en gros caractères et avec des marges assez impressionnantes pour un format poche) qui ne fait qu'effleurer les choses : ni  l'intrigue, ni les personnages ne sont vraiment approfondis. Et même si le style de Nora Roberts est agréable (et facile) à lire, cela ne suffit pas à compenser une intrigue trop mince à mon goût.

En outre, la relation qui se tisse entre le "héros", Coop, et le fils de "l'héroïne", Zoé, occupe plus de place dans le roman que l'histoire d'amour entre Coop et Zoé, ce qui renforce encore cette impression de survoler trop vite l'histoire, de ne pas s'attarder sur l'essentiel.

Un homme à aimer aura donc été une petite romance agréable et vite lue, mais qui me laisse un peu frustrée...

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Les fourberies de l'amour - Georgette HEYER

Pourquoi je le lis :

A la recherche d'une lecture "détente", je me suis laissée tenter par cette romance historique rédigée par l'une des spécialistes du genre, Georgette Heyer, dont j'ai déjà lu Arabella et le libertin il y a quelques années.

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En résumé (quatrième de couverture) :

Pour rendre service à sa mère criblée de dettes, Evelyn Denvill, dandy désinvolte, accepte de jouer la comédie de l'amour à Cressida Stavely, issue d'une famille fortunée, dans l'espoir de restaurer les finances familiales. Mais le soir où un dîner est donné en son honneur par la famille de sa fiancée, Evelyn disparaît. Son frère jumeau, Christopher, accepte de le remplacer à cette réception. Et comme le hasard fait bien les choses, le jeune homme n'est pas insensible au charme de la ravissante fiancée de son frère…

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Mon avis :

Les fourberies de l'amour est une romance historique tout ce qu'il y a de plus classique avec les ingrédients habituels : des secrets, des problèmes de famille et d'argent, un homme qui tombe amoureux de la femme qu'il ne devrait pas...

Le roman a été rédigé dans les années 1960 : cela se ressent dans le style de l'auteur et le rythme de l'histoire est plus lent, avec moins de rebondissements, que dans les romances plus récentes. D'ailleurs, la construction du texte avec ses dialogues nombreux et ses intrigues amoureuses qui s'emmêlent m'a un peu fait penser à une pièce de théâtre et plus particulièrement à du vaudeville avec ses quiproquos et certains personnages un peu loufoques.

Si cette romance a été une lecture agréable, je ne pense pas qu'elle me laissera pas un souvenir impérissable...

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Drôle de mariage - Madeleine WICKHAM

Pourquoi je le lis :

Après le tragique Noces de sel, quelque chose de plus léger, beaucoup plus léger...

En effet, il y  quelques semaines, j'ai passé un très bon moment avec Nuit de noces à Ikonos, du même auteur (mais publié sous son célèbre pseudonyme : Sophie Kinsella) et j'espère que Drôle de mariage sera aussi amusant.

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En résumé (quatrième de couverture) :

À dix-huit ans, lors d'un été à Oxford, Milly se lie d'amitié avec Rupert et Allan, un couple gay. Quand Allan, l'Américain, lui demande de contracter un mariage blanc afin de pouvoir rester en Angleterre, Milly n'hésite pas une seconde.

 
Dix ans plus tard, Milly est sur le point d'épouser Simon Pinacle, un des plus beaux partis d'Angleterre. Tout à son amour pour son bien-aimé, Milly a quelque peu occulté son premier mariage. Or le photographe engagé pour l'occasion va prendre un malin plaisir à lui rappeler sa folle jeunesse.

 
Et voici qu'à la veille de ses noces Milly se voit dans l'obligation d'avouer à son fiancé qu'elle est déjà mariée... à un autre ! Une situation pour le moins délicate...

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Mon avis :

J'ai beaucoup aimé Drôle de Mariage, une comédie amusante, mais moins légère qu'il n'y paraît a priori. En effet, Madeleine Wickham y aborde des sujets graves, comme les mariages blancs, l'acceptation de sa propre homosexualité, l'usure du couple, le dilemme posé par une grossesse non désirée... Tous les sujets ne sont pas tous vraiment approfondis, mais j'ai trouvé certaines scènes très touchantes.

En plus, l'histoire est servie par la jolie plume de Madeleine Wickham et par une brochette de personnages sympathiques et attachants que j'ai eu beaucoup de plaisir à suivre dans leurs aventures pendant les quelques jours précédant la date fatidique du mariage.

Un très bon moment de lecture même si l'histoire s'achève sur une note douce-amère...

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Noces de sel - Maxence FERMINE

Pourquoi je le lis :

Je suis tombée sur ce roman à la médiathèque : la couverture et le titre ont retenu mon attention, et la quatrième de couverture qui fleure bon la passion et le drame a fini de me convaincre.

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En résumé (quatrième de couverture) :

À Aigues-Mortes, où l'on vit du sel, de la vigne ou des arènes, le ténébreux Valentin Sol, face au taureau, est le meilleur des "raseteurs". Depuis toujours, il aime la fille du boulanger, la blonde Isoline, dont le père s'oppose mystérieusement à leur mariage.

À trois heures de l'après-midi, sous le soleil implacable de la Camargue, le destin des amants va se jouer. Inexorable.

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Mon avis :

J'ai découvert Maxence Fermine il y a quelques années avec Le tombeau d'étoiles que j'avais beaucoup aimé. On retrouve dans Noces de sel l'écriture élégante de l'auteur et une certaine mélancolie qui imprègne tout le texte.

J'ai beaucoup aimé la peinture de la Camargue que l'auteur nous propose, évoquant sa beauté tout autant que son côté âpre et sauvage, sans oublier le quotidien de ceux qui y vivent, ceux qui en vivent (saulniers, manadiers, etc).

Malgré la beauté du texte, je n'ai pas été vraiment été touchée par cette histoire d'amour impossible et tragique parce que je n'ai pas ressenti la passion qui aurait dû transparaître dans le récit. On nous place devant un fait (Valentin et Isoline s'aiment d'un amour unique et exceptionnel), mais on ne nous le montre pas, ou pas assez pour que j'arrive à y croire.

Par contre la fatalité pèse sur tout le roman, le voile étant levé dès les premières pages sur le destin tragique du héros et les présages venant s'accumuler les uns aux autres. Ainsi l'auteur restitue avec talent l'atmosphère qui devient de plus en plus sombre alors que le drame devient inéluctable.

Voilà donc un roman joliment écrit mais dont l'histoire tragique ne m'a pas touchée autant qu'elle ne l'aurait dû...

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Un pur hasard - Frédérique DEGHELT

Pourquoi je le lis :

L'été dernier, j'ai lu La grand-mère de Jade, un roman qui m'a beaucoup touchée. Du coup, je n'ai pas hésité lorsque je suis tombée sur ce petit roman à la médiathèque...

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En résumé (quatrième de couverture) :

Yann et Benoît se sont connus au lycée. À l'époque, ils étaient toujours fourrés ensemble, inséparables. Lorsqu'ils se retrouvent par hasard, un matin vingt ans plus tard, dans une rue de San Francisco, c'est à peine s'ils se reconnaissent. Celui qui était déjà pianiste et plaisait beaucoup aux filles a connu le succès, mais il affronte depuis quelque temps le déchirement de son couple. L'autre, jadis matheux et asocial, entre joyeusement dans la quarantaine : il vient tout juste de rencontrer la femme de sa vie. Chez ces deux-là, la vie de l'un semble toujours prendre le contre-pied de celle de l'autre. Que reste-t-il de leur amitié et ont-ils encore quelque chose à partager ?

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Mon avis :

J'ai passé un excellent moment avec ce court roman qui parle d'amitié et d'amour. Sur le texte flotte une légère nostalgie des amitiés adolescentes et la tristesse des amours perdus.

En plus, l'écriture de Frédérique Deghelt est vraiment agréable et elle sème les indices au fil des pages pour nous laisser deviner la terrible vérité alors que le héros ne se doute encore de rien.

Une jolie histoire d'amour douce-amère...

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La fille qui voulait être Jane Austen - Polly SHULMAN

Pourquoi je le lis :

A cause du titre : encore une fois je me laisse tenter par une "austenerie"...

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En résumé (quatrième de couverture) :

Julie, quinze ans, est habituée aux lubies de sa meilleure amie Ashleigh, même si, à cause d’elle, elle se retrouve parfois dans des situations improbables. Après le roi Arthur, la stratégie militaire ou le ballet, la dernière passion en date de cette éternelle enthousiaste : Jane Austen ! Ashleigh veut à tout prix trouver le M. Darcy d’aujourd’hui en participant au bal d’une prestigieuse école de garçons. 

  

Et voici les deux inséparables vêtues de crinolines, en chasse pour dénicher le parfait héros austenien… mais attention à ne pas choisir le même (heureux) candidat !

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Mon avis :

Après lecture, je ne pense pas que ce roman puisse vraiment être considéré comme une austenerie, quoi que son titre suggère (d'ailleurs le titre en V.O. ne mentionnait pas du tout Jane Austen). Il y a bien quelques rapides références à Jane Austen et à Orgueil et Préjugés, mais cela sert juste de déclencheur à l'histoire que nous raconte Polly Shulman.

Finalement le peu de place qu'occupe Jane Austen ne m'a pas vraiment dérangée (même si j'ai un peu ronchonné sur les dures loi du marketing qui cherche à exploiter à tout prix le filon...). Non, ce qui m'a ennuyée, c'est qu'il s'agit d'un roman pour adolescentes, et même pour jeunes adolescentes vu les préoccupations des deux héroïnes qui vivent leurs tout premiers émois amoureux. C'est mignon, mais les préoccupations d'Ashleigh et Julie sont si éloignées du "monde adulte" que je n'ai pas réussi à me sentir concernée...

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Les nuits de laitue - Vanessa BARBARA

Pourquoi je le lis :

Son titre étrange a attiré mon attention et la quatrième de couverture m'a plu...

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En résumé (quatrième de couverture) :

Otto et Ada partagent depuis un demi-siècle une maison jaune perchée sur une colline et une égale passion pour le chou-fleur à la milanaise, le ping-pong et les documentaires animaliers. Sans compter qu’Ada participe intensément à la vie du voisinage, microcosme baroque et réjouissant.
 
Il y a d’abord Nico, préparateur en pharmacie obsédé par les effets secondaires indésirables ; Aníbal, facteur fantasque qui confond systématiquement les destinataires pour favoriser le lien social ; Iolanda et ses chihuahuas hystériques ; Mariana, anthropologue amateur qui cite Marcel Mauss à tout-va ; M. Taniguchi, centenaire japonais persuadé que la Seconde Guerre mondiale n’est pas finie.

Quant à Otto, lecteur passionné de romans noirs, il combat ses insomnies à grandes gorgées de tisane tout en soupçonnant qu'on lui cache quelque chose…

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Mon avis :

Vanessa Barbara nous propose dans Les nuits de laitue une série de portraits de personnages pittoresques vivant tous dans le même quartier qu'Otto, un homme fraîchement veuf après cinquante ans de mariage avec Ada.

Les portraits sont très bien croqués, dans un style très vivant, et le texte est truffé d'anecdotes touchantes ou amusantes (même si j'ai eu une forte impression de déjà-vu pour l'histoire de l'officier japonais qui refusait de croire que la guerre était terminée...)

Par contre j'ai regretté la façon dont les portraits s'enchaînent sans qu'une réelle intrigue ne nous fixe un but. Enfin disons plutôt que l'intrigue n'apparaît que très tard dans le roman et que pour alors mon intérêt s'était déjà trop émousser...
 
J'avoue donc avoir survolé rapidement les cinquante dernières pages : ce roman n'était tout simplement pas fait pour moi...

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Le clan des MacLaren - Susan KING

Pourquoi je le lis :

Je garde une certaine nostalgie d'un lointain voyage en Ecosse... Et régulièrement je craque pour des histoires qui se passent dans ces contrées merveilleusement romantiques...

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En résumé (quatrième de couverture) :

Le clan des MacLaren Écosse, 1170.

Dissimulée derrière un bosquet, Alainna MacLaren voit surgir un groupe de cavaliers à la crête d'une colline. Des Normands, à en juger par leur apparence... Le cœur d'Alainna s'emballe. Ces derniers se risquent rarement dans d'aussi lointaines contrées. Sans doute ont-ils été envoyés par le roi à Kinlochan. Et dans ce cas, l'avenir de la jeune femme et celui de son clan sont en suspens... L'un des chevaux pivote, découvrant le bouclier décoré d'une flèche blanche sur fond d'azur. Ce blason, Alainna l'a vu en rêve, sur un mystérieux guerrier aux cheveux d'or...

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Mon avis :

J'avoue que j'ai eu un peu peur en découvrant la couverture qui s'affichait pour ce roman sur le site Babelio, mais heureusement, l'atmosphère du roman n'a rien à voir avec cette illustration très kitsh. 

J'ai apprécié que l'auteur ait choisi une période méconnue de l'Histoire d'Ecosse (en tout cas pour moi), ce qui m'a permis d'en apprendre un peu plus sur ce pays qui me fascine. Outre le contexte historique, Susan King a aussi reconstitué avec justesse le quotidien dans les Highlands et les difficultés à vivre dans un tel isolement.

Par contre, le récit suit le scénario classique des romances historiques et les personnages ne m'ont pas semblé très approfondis, y compris les personnages principaux. Au final, je me suis donc un peu ennuyée car l'intrigue était vraiment trop prévisible et le style de Susan King un peu "plat".

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L'île mystérieuse - Jules VERNE

Pourquoi je le lis :

Après Vingt Mille lieues sous les mers, Le tour du monde en 80 jours et Voyage au centre de la Terre, je poursuis mon exploration de l'univers extraordinaire et foisonnant de Jules Verne...

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En résumé (quatrième de couverture) :

Au cours de la guerre de Sécession, cinq Nordistes : l'ingénieur Cyrus Smith et son chien Top, le reporter Gédéon Spilett, le Noir Nab, le marin Pencroff et le jeune Harbert, prisonniers des troupes séparatistes, se sont enfuis en ballon. Pris dans la tempête, ils échouent sur une île déserte, en plein océan Pacifique.

Ingénieux, persévérants, les cinq compagnons, pourtant privés de tout, ne tardent pas à s'organiser, à vivre presque normalement. D'ailleurs, l'île, qu'ils baptisent du nom de Lincoln, offre des ressources admirables et tout à fait inattendues. Mais une série de faits inexplicables, des coïncidences troublantes les obligent à croire à la présence d'une puissance mystérieuse qui les épie sans cesse et conduit leur destinée, leur imposant sa volonté par des voies détournées, intervenant pour les sauver aux moments critiques...

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Mon avis :

Chose rare pour moi, voici une lecture qui s'est étirée sur des semaines et des semaines parce que, tout simplement, le roman ne m'a pas captivée. J'en lisais quelques pages de temps en temps, jusqu'à ce que je me dise que, quand même, il fallait que le termine avant la fin de l'année.

Si Jules Verne fait ici preuve d'un esprit au moins aussi  inventif que celui de l'ingénieur Cyrus Smith, j'ai cependant regretté que les préoccupations matérielles prennent toutes la place dans le récit. La survie des naufragés de l'air n'est jamais vraiment mise en doute (tout du moins jusqu'à l'irruption de pirates en seconde partie du roman) et les personnages n'expriment pas la moindre détresse quant à leur avenir sur cet île complètement isolée du monde civilisé, ce qui me semble difficilement imaginable.

Malgré un style très vivant et un récit parfaitement construit pour que le mystère et la tension gagnent en intensité au fil des pages, j'ai donc été un peu déçue par L'île mystérieuse...

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Bain de minuit sous les étoiles - Barbara DELINSKY

Pourquoi je le lis :

Encore un Barbara Delinsky, le troisième en quatre ou cinq semaines...

Je n'ai pas voulu rester sur la déception de la dernière fois (La saga de Crosslyn Rise), mais cette fois j'ai fait bien attention à la maison d'édition et j'espère passer un aussi bon moment avec Bain de minuit sous les étoiles qu'avec Le vignoble.

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En résumé (quatrième de couverture) :

Casey Ellis se trouve dans une période difficile de sa vie: sa mère est plongée dans un coma profond depuis plusieurs années à la suite d'un terrible accident, et son père, un éminent psychologue, vient de mourir.
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Depuis toujours, Casey a été fascinée par ce père qu'elle n'a jamais connu. Aussi, lorsqu'elle apprend qu'il lui a légué sa maison, Casey est sous le choc, à la fois surprise et vexée que ce dernier se manifeste si tardivement... Mais peut-être est-ce là l'occasion tant espérée de découvrir qui était ce mystérieux personnage...
 

Casey entreprend alors de percer les secrets que renferme cette demeure et, lorsqu'elle tombe sur un manuscrit, elle ne tarde pas à comprendre que le destin de l'héroïne est intimement lié au sien, et que ce texte laissé par son père va lui permettre de faire la lumière sur son passé...

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Mon avis :

J'ai beaucoup aimé ce roman et plus particulièrement la façon dont Barbara Delinsky dépeint ses personnages, à petites touches, leur donnant de plus en plus de profondeur et de subtilité au fil des pages.

L'auteur aborde avec beaucoup de délicatesse des sujets sensibles tels que la quête d'un père qu'on n'a pas connu et qui est décédé en vous laissant un héritage inattendu, le refus d'accepter la disparition inéluctable d'un être cher dans le coma, la difficulté d'échapper à un père manipulateur et violent...

Le tout est très bien écrit, sans que le récit ne sombre dans le mélo en dépit des sujets abordés, et Barbara Delinsky ménage habilement le suspense et le mystère qui enveloppe certains personnages.

Malgré quelques longueurs (les descriptions de la maison et du jardin sont un peu répétitives à mon goût), j'ai passé un très bon moment avec Bain de minuit sous les étoiles qui est l'un des romans les plus aboutis de l'auteur (du moins parmi les quatre ou cinq titres que j'ai lus jusqu'à présent).

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Signer blanc - Pascal MALOSSE

Pourquoi je le lis :

Une fois n'est pas coutume, c'est une nouvelle que j'ai choisi de lire ce soir. Le site 1livregratuit.com la proposait pour nous faire découvrir Pascal Malosse et le recueil de nouvelles Parades dont est extrait Signer Blanc.

Le résumé proposé par l'éditeur (voir ci-dessous) me laisse un peu dubitative, mais j'ai lu une critique très enthousiaste sur le site, alors je vais me faire ma propre opinion de ce pas !

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En résumé (quatrième de couverture) :

Avant de vous lancer dans un tour du monde littéraire et érotique avec le recueil Parades de Pascal Malosse, nous avons extrait cette nouvelle, Signer blanc, qui sera le point de départ de votre périple sensuel et qui vous amènera au Japon dans le seul but d’enivrer en totalité vos sens.

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Mon avis :

Je n'ai pas été convaincue par cette nouvelle. Ni le style, ni l'histoire ne m'ont séduite... Evidemment, une dizaine de pages, c'est court pour se faire une idée d'un auteur, mais elles ne m'ont pas non plus donné envie de le découvrir davantage.

Pascal Malosse nous offre ici l'image d'un Japon fantasmé, en particulier à travers le personnage d'une femme idéalisée, toute en délicatesse et en soumission, comme une geisha, outil à disposition des hommes. En dehors de cela, le texte est détaché de tout contexte, le personnage principal ne semble avoir ni passé, ni présent, ni attaches d'aucunes sortes si bien qu'il est difficile de s'intéresser à son sort.

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Un scandale au Sydney Hospital - Marion LENNOX

Pourquoi je le lis :

Je déménage ce week-end (encore !) et je voulais donc une lecture pas trop exigeante car j'ai tellement de choses à penser que je n'arrive à me concentrer sur quoi que ce soit...

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En résumé (quatrième de couverture) :

En acceptant un poste d’infirmière au Sydney Hospital, Lily n’a qu’une idée en tête : se fondre dans l’équipe et surtout, passer inaperçue. Hélas, à la suite d’une opération éprouvante, elle s’abandonne un instant dans les bras du Dr Luke Williams qui l’embrasse avec passion… avant d’être interrompu par l’arrivée inopinée d’un collègue. Alors, pour éviter les rumeurs et le scandale, Lily accepte bientôt la proposition incroyable du chirurgien : se faire passer pour sa fiancée, aux yeux de tous…

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Mon avis :

Si l'intrigue n'est pas très originale, le récit reste agréable et les personnages sympathiques, sans les revirements inexplicables et les réactions excessives qui font souvent perdre beaucoup de leur crédibilité aux romans Harlequin.

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Fiançailles à Glory's Gate - Susan MALLERY

Pourquoi je le lis :

C'est chaque fois la même chose : je dis pis que pendre sur les romans Harlequin, mais je suis incapable de résister lorsqu'ils sont offerts...

En plus la couverture de celui-ci me plaît beaucoup...

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En résumé (quatrième de couverture) :

La fête battait son plein à Glory's Gate, la fastueuse demeure familiale des Tristan. Lexi Tristan, en jeune femme de bonne famille qu'elle était, tenait poliment son rôle et souriait, mais le cœur n'y était pas.

En fait, Lexi était aux abois : si elle ne trouvait pas, très vite, deux millions de dollars, ce serait la faillite. Un échec insupportable pour elle qui tenait tellement à impressionner son père. Et tandis qu'elle se rongeait les sangs, un homme qu'elle ne connaissait que trop bien vint se placer derrière elle : Cruz Rodriguez. En dépit de ses origines modestes et de sa jeunesse houleuse, Cruz avait brillamment réussi ; néanmoins, les vieilles fortunes patriciennes lui fermaient encore leurs portes et la rumeur courait qu'il enrageait.

" Je suis au courant de vos ennuis, lui glissa-t-il à l'oreille, la faisant frissonner. Et je suis prêt à vous tirer d'affaires. Vous m'épousez, mon argent devient le vôtre, et, en contrepartie, vous m'introduisez dans votre monde. Mais il y a une condition à ma générosité : ce ne sera pas un mariage blanc... "

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Mon avis :

Intrigue ultra-conventionnnels, personnages hyper-stéréotypés et rebondissement habituels : tous les ingrédients classiques d'une romance Harlequin sont réunis, mais celui-ci n'est vraiment pas une grande réussite à mon avis...

La situation de départ m'a paru difficilement crédible (même si, dans les romances, la "cohabitation forcée" est un motif récurrent qui peut amener à des situations très amusantes ou très romantiques...) et l'argent tient une place un peu trop importante à mon goût dans l'histoire.  Du coup, je n'ai pas du tout adhérer au reste du récit qui m'a laissée plus que dubitative jusqu'à la dernière page.

Un Harlequin de plus vite lu, vite oublié...

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L'étrange voyage de Monsieur Daldry - Marc LEVY

Pourquoi je le lis :

C'est une relecture.

J'avais adoré ce roman quand je l'avais lu la première fois il y a trois ou quatre ans. Je crois même que c'est l'un de mes livres préférés de Marc Lévy...

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En résumé (quatrième de couverture) :

« L'homme qui va le plus compter dans ta vie vient de passer dans ton dos. Pour le retrouver, tu devras entreprendre un long voyage et rencontrer six personnes qui te mèneront jusqu'à lui. Il y a deux vies en toi, Alice. Celle que tu connais et une autre, qui t'attend depuis toujours. »
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Londres, 1950.

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Alice mène une existence tranquille, entre son travail, qui la passionne, et sa bande d’amis, tous artistes à leurs heures. Pourtant, la veille de Noël, sa vie va être bouleversée. Au cours d’une virée à la fête foraine de Brighton, une voyante lui prédit un mystérieux avenir. Alice n’a jamais cru à la voyance, mais elle n’arrive pas à chasser ces paroles de son esprit, et ses nuits se peuplent de cauchemars qui semblent aussi réels qu’incompréhensibles.
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Son voisin de palier, Monsieur Daldry, célibataire endurci, gentleman excentrique et drôle, aux motivations ambiguës, la persuade de prendre au sérieux la prédiction de la voyante et de retrouver les six personnes qui la mèneront vers son destin.
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De Londres à Istanbul, il décide de l’accompagner dans un étrange voyage…

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Mon avis :

Comme lors de ma première lecture, j'ai adoré L'étrange voyage de Monsieur Daldry, un roman qui mêle avec bonheur humour et gravité, émotions et légèreté dans une belle histoire où flotte un léger parfum de magie...

D'une plume toujours aussi agréable, Marc Lévy nous fait voyager du Londres de la Reconstruction à un Istanbul cosmopolite, nous immergeant dans l'atmosphère particulière de ces villes, reconstituées à petites touches sensuelles, comme les nuances subtiles d'un tableau ou d'un parfum.
 
Mais plus que tout, j'ai particulièrement aimé les personnages principaux, Alice et Daldry, attachants et drôles, toujours à se chamailler mais pleins d'attentions l'un pour l'autre.

Je crois que L'étrange voyage de Monsieur Daldry restera mon roman préféré de Marc Lévy longtemps encore...

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