Twilight - tome 1 bis - Midnight Sun - Stephenie MEYER

Pourquoi je le lis :

L'auteur de la saga Twilight avait entrepris de raconter son histoire en adoptant le point de vue d'Eward, le vampire amoureux d'une humaine. Suite à des fuites sur le net, Stephenie Meyer a abandonné ce projet. Elle a cependant laissé le texte en libre accès sur son blog (ici).

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En résumé :

Cette ébauche de roman raconte le début de l'histoire d'amour de Bella l'humaine, et Edward, le vampire, (sujet du premier tome de la saga, Fascination) racontée du point de vue d'Edward.

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Mon avis :

J'ai lu Midnight Sun en parallèle avec Fascination, alternant les chapitres racontant les mêmes événements tour à tour du point de vue de Bella puis de celui d'Edward.

Malgré le manque de suspense (après tout, Fascination nous dévoile toute l'intrigue et on n'apprend ici que des détails), j'ai bien aimé car ce début de roman donne une toute autre vision sur le personnage principal masculin qui apparaît finalement moins stéréotypé que Bella.

Le texte n'est pas révolutionnaire, mais j'ai trouvé que c'était intéressant comme expérience d'écriture.

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Twilight - tome 1 - Fascination - Stephenie MEYER

Pourquoi je le lis :

Je ne suis pas une fan absolue de la saga Twilight et après avoir lu les quatre romans en 2010, je n'imaginais pas les relire un jour. J'avais passé un bon moment avec Edward et Bella, mais ce n'était pas non plus LA révélation.

Sauf que...

Après un gros coup de cafard, j'ai eu besoin de me réfugier "ailleurs", dans un univers qui me fasse complètement oublier, au moins pour quelques heures, la routine et les petits soucis qui prennent la tête pour un rien. J'avais envie d'une lecture facile, dépaysante, débordantes d'émotions en tous genres...

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En résumé (quatrième de couverture) :

Isabella Swan, 17 ans, déménage à Forks, petite ville pluvieuse dans l'état de Washington, pour vivre avec son père. Elle s'attend à ce que sa nouvelle vie soit aussi ennuyeuse que la ville elle-même. Or, au lycée, elle est terriblement intriguée par le comportement d'une étrange fratrie, deux filles et trois garçons. Bella tombe follement amoureuse de l'un d'eux, Edward Cullen. Ce garçon beau comme un dieu et qui lui sauve la vie plusieurs fois a selon les Indiens le sang froid...

Une relation sensuelle et dangereuse commence alors entre les deux jeunes gens : quand Isabella admet que Edward est un vampire, il est déjà trop tard.

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Mon avis :

J'ai lu Fascination en parallèle avec Midnight Sun (qui raconte la même histoire, ou du moins le début, du point de vue d'Edward). J'ai trouvé amusant de comparer leurs impressions au tout début de leur relation.

D'ailleurs j'aime bien l'idée de départ de cette jolie histoire d'amour toute en passion et en retenue, qui semble condamnée dès le départ. Tous les ingrédients d'un drame romantique sont réunis...

Mais je suis bien consciente que le style est parfois maladroit (la faute à la traduction ?) et qu'il s'agit d'un lecture facile, destinée aux ado de manière évidente.

N'empêche que le roman a parfaitement rempli sa mission : me distraire de mes soucis...

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L'amazone de Californie - Bernard SIMONAY

Pourquoi je le lis :

Je connais Bernard Simonay pour avoir lu Princesse maorie, La louve de Cornouailles et Les tigres de Tasmanie. J'aime beaucoup ses récits dépaysants...

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En résumé (quatrième de couverture) :

1870, dans le Bordelais. À la suite d’une machination, Victor Paleyras est contraint de céder le château viticole bordelais appartenant à sa famille depuis trois générations. Il part avec les siens refaire sa vie en Californie, autre pays du vin.

Les Paleyras s’installent dans une vallée propice à la culture de la vigne et à l’élevage des chevaux. Ils se font une place parmi les Indiens, les aventuriers et les outlaws dans ce pays neuf, sauvage, où règne la loi du plus fort. Confrontés à d’innombrables dangers, ils doivent aussi faire face au traumatisme de leur fille Enora, victime d’un viol avant leur départ de France.

Cavalière exceptionnelle, sa force de caractère, sa personnalité hors du commun, l’amour de sa famille et surtout de son frère jumeau permettront à Enora de surmonter l’ignominie. Elle apprendra à aimer cette enfant dont elle n’a pas voulu et se forgera un destin américain.

Mais elle n’oubliera jamais le crime dont elle a été victime et attendra patiemment le moment de retourner en France pour accomplir sa vengeance…

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Mon avis :

L'amazone de Californie est une grande épopée sur la colonisation de la Californie qui couvre plusieurs décennies. D'ailleurs le récit s'étale sur une période trop longue pour que les différentes situations soient développées avec le soin nécessaire. Du coup certaines péripéties sont trop prévisibles ou trop rocambolesques.

J'ai également trouvé que le dénouement sonne complètement artificiel. Cependant ce qui m'a le plus dérangée, c'est le ton trop didactique du roman : certains passages ressemblent trop à des cours d'histoire.

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Une illusion passagère - Dermot BOLGER

Pourquoi je le lis :

Il y a quelques mois j'ai lu Une seconde vie que j'ai beaucoup aimé. C'est pourquoi je récidive avec le dernier roman de Dermot Bolger.

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En résumé (quatrième de couverture) :

Martin, haut fonctionnaire irlandais d'une cinquantaine d'années, rattaché à un ministère en bout de course, se retrouve, le temps d'un voyage officiel en Chine, seul dans sa luxueuse chambre d'hôtel. Accablé par une existence terne, entre une épouse avec qui il ne partage plus aucune intimité, et trois filles qui sont déjà absorbées par leur vie d'adultes, il décide de s'offrir un massage durant son séjour.

Le jeune femme chinoise qui vient le masser ne parle pas sa langue et ne partage rien de sa vie : mère célibataire, elle peine à joindre les deux bouts, mais ce qu'elle lui procure est autrement précieux : le plaisir d'être touché, la sensation d'être désiré. Une complicité naît entre eux, que rompt la proposition de la jeune femme de monnayer ses charmes. Martin va-t-il céder à cet appel qui le trouble ? En l'espace d'une nuit, l'écriture dense et acérée de Dermot Bolger, d'une grande sensibilité, condense la vie d'un homme, ses convenances, ses incertitudes et son trouble.

Dans une interrogation existentielle semblable à celle que traverse l'Irlande, Martin aura au moins retrouvé un peu de ce qu'il est.

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Mon avis :

Hasard de mes lectures : comme dans Fiançailles que j'ai terminé hier, la prostitution est au cœur de ce roman, comme un levier, un révélateur de la nature humaine.

Dermot Bolger nous livre un récit court au ton incisif et désabusé, marqué par l'amertume du personnage principal qui s'interroge sur le caractère illusoire de toute son existence.

C'est bien écrit (moi qui n'aime pas les romans courts habituellement, je n'ai pas eu l'impression que le texte avait été amputé) et c'est dérangeant aussi car l'introspection du personnage principal sur l'utilité de son métier, ses liens avec les membres de sa famille, etc nous renvoient à nos propres existences et à nos propres doutes.

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Les yeux jaunes des crocodiles - Katherine PANCOL

Pourquoi je le lis :

C'est un roman que m'a prêté une collègue de bureau et que j'ai accepté sans hésiter car j'en avais entendu beaucoup de bien.

J'ai aussi Encore une danse dans ma P.A.L.

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En résumé (quatrième de couverture) :

Ce roman se passe à Paris.
Et pourtant on y croise des crocodiles.
Ce roman parle des hommes.
Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être.
Ce roman est l’histoire d’un mensonge.
Mais aussi une histoire d’amours, d’amitiés, de trahisons, d’argent, de rêves. Ce roman est plein de rires et de larmes.

Ce roman, c’est la vie.

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Mon avis :

Je n'ai pas du tout été emballée par ce roman. En fait j'ai même failli jeté l'éponge à la fin de la première partie, après une centaine de pages. Cette première partie qui tient lieu de scène d'exposition (je devrais mettre au pluriel vu que Katherine Pancol nous présente plusieurs personnages et leur quotidien), m'a hérissée : personnages pas très sympathiques (voire même antipathiques) qui cumulent les stéréotypes dans un univers où adultère et tromperies en tous genres semblent être la norme.

Les personnages se sont un peu amendés par la suite (enfin certains...), mais il reste que je n'ai pas réussi à me prendre au jeu. Incapable de vraiment m'intéresser à ce qui allait leur arriver, j'ai même trouvé le roman parfois un peu longuet (et pourtant les gros romans ne me font pas peur d'habitude). Ce n'est pas mal écrit, mais l'intrigue se disperse beaucoup trop à mon goût, sans compter quelques invraisemblances difficiles à avaler.

Je ne sais pas encore ce que je répondrai quand ma collègue me proposera la suite, La valse lente des tortues. Est-ce que je laisse encore une chance à cette saga à succès ou est-ce que je m'en tiens à cette mauvaise impression ?

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Fiançailles - Chloe HOOPER

Pourquoi je le lis :

C'est un article sur le blog de ma bibliothèque municipale qui m'a donné envie de lire ce roman que j'ai vu un peu partout sur le net.

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En résumé (quatrième de couverture) :

Venue d'Angleterre, Liese Campbell travaille dans une agence immobilière à Melbourne. Afin de rembourser ses dettes, elle a pris l'habitude de retrouver Alexander, un riche homme d'affaires, dans des appartements en location, pour s'adonner à des jeux érotiques rémunérés. Alexander ne sait rien du double jeu de Liese, qui commence quant à elle à éprouver un certain malaise par rapport au rôle qu'elle s'est façonné, qui l'oblige à mythifier son passé et à redoubler de prudence. Résolue à quitter l'Australie, elle accepte toutefois la proposition d'Alexander de passer un week-end dans sa grande propriété au milieu du bush. Mais rien ne se passera comme elle l'avait imaginé...

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Mon avis :

Tout le roman joue sur l'angoisse de Liese qui se sent prise au piège par son amant, mais cette angoisse ne transparaît pas dans le texte. Du coup on a du mal à prendre la jeune femme au sérieux. Et c'est la même chose pour l'érotisme annoncé en quatrième de couverture : malgré les nombreuses scènes de sexe évoquées, l'émotion ne passe pas.

Pourtant l'idée de départ était intéressante et je pense qu'en prenant un peu plus de temps pour développer son intrigue (peut-être en approfondissant les personnages, ou en explicitant ce qui provoque les premières inquiétudes de Liese) Chloé Hopper aurait pu écrire un super roman, aussi angoissant pour le lecteur que pour l'héroïne..

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Un havre de paix - Nicholas SPARKS

Pourquoi je le lis :

Parmi les romans de Nicholas Sparks j'ai déjà lu :

• Le temps d'un ouragan
• Le gardien de son cœur
• La raison du cœur
• Une seconde chance

Et aussi, mes préférés :

• Le porte-bonheur
• Comme avant
• Premier regard

Et je poursuis ma découvert de son univers...

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En résumé (quatrième de couverture) :

Katie débarque seule et sans attache dans la petite ville de Southport, en Caroline du Nord. Belle, jeune et mystérieuse, elle devient vite le sujet de toutes les conversations...

D'abord déterminée à préserver sa solitude, elle finit par se lier d'amitié avec Alex, veuf et père de deux enfants. Ensemble, ils pansent des blessures anciennes. Mais alors que Katie reprend confiance en la vie, les fantômes de son passé la rattrapent. Ces mêmes fantômes qui l'avaient poussée, après un long voyage, à venir vivre recluse dans ce havre de paix.

Va-t-elle céder aux doutes qu'ils lui inspirent, ou admettre que l'amour est souvent la meilleure chance d'échapper au souvenir des heures les plus sombres ?

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Mon avis :

J'ai passé un bon moment avec ce roman même s'il m'a beaucoup rappelé les autres livres de Nicholas Sparks que j'ai lus : une petite ville qui sert de cadre à des personnages sympathiques mais un peu stéréotypés avec un dénouement prévisible.

Un Havre de paix nous plonge en plus dans le quotidien des femmes battues. Les scènes de violences physiques et morales sont à la fois affligeantes et révoltantes.

Le dernier chapitre, qui fait surgir un fantôme bienveillant, est de trop à mon avis.

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Chuuut ! - Janine BOISSARD

Pourquoi je le lis :

Jusqu'à présent j'ai lu ces romans de Janine Boissard :

• Laisse-moi te dire
• Un amour de déraison
• Histoire d'amour
• La chaloupe (2 tomes)
• Belle Grand-Mère

Je les ai tous beaucoup aimés, et plus particulièrement les trois premiers qui parlent avec beaucoup de justesse d'amour. Je n'ai donc pas hésité quand j'ai trouvé Chuuut ! à la bibliothèque.

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En résumé (quatrième de couverture) :

Un beau château entouré de vignes, près de Cognac dans les Charentes : c’est celui d’Edmond de Saint-Junien, exploitant du « nectar des dieux ». Autour de lui et de sa femme Delphine, leurs trois enfants et leur propre famille vivent sur le domaine. Une seule absente, leur fille Roselyne, qui s’est enfuie le jour de sa majorité, bien des années plus tôt, qui n’a plus jamais donné de nouvelles et qui vient de mourir.

Quand débarque Nils, le fils de Roselyne (dont personne ne connaissait l’existence), la surprise est de taille – bénédiction pour les uns, méfiance pour les autres. D’emblée, Nils gagne le cœur de ses grands-parents, et de sa cousine Fine, dont il tombe amoureux au premier regard. Charmant, intelligent, il semble se faire rapidement adopter par tous. Jusqu’au jour où un drame affreux se produit : Maria, la fillette des gardiens, est retrouvée assassinée dans la cabane qu’Edmond vient de faire construire à Nils pour ses 18 ans.

Et tout l’accuse… Malgré ses protestations d’innocence, Nils est condamné à dix ans de prison. Libéré au bout de quatre pour bonne conduite, il revient au château, bien décidé à démasquer le vrai coupable, dont il connaît l’identité. Il a enfin entre les mains la preuve qu’il a cherchée pendant des années. Il peut donc faire éclater la vérité. Éclater est le mot : en dévoilant le nom de l’assassin, il risque de briser le cœur de ceux qui lui ont tout donné, qui sont toujours restés à ses côtés, ses grands-parents…

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Mon avis :

C'est à la fois un roman d'amour, une chronique familiale et une enquête policière que nous livre ici Janine Boissard.

Le récit ménage le suspense jusqu'à la fin, démentant le côté prévisible des premières pages. J'étais pourtant certaine d'avoir deviné ce qui s'était vraiment passé dans cette cabane...

Plus que l'aspect "enquête policière", c'est le portrait de la famille de Saint-Junien qui m'a intéressée. Je les ai trouvés émouvants et attachants, chacun à leur manière, mais surtout extraordinairement solidaires, même si j'ai du mal à comprendre comment ils peuvent vivre à ce point en vase clos...

Juste un petit bémol pour le style qui ne m'a pas autant plu que dans les autres romans de Janine Boissard : ellipses, répétitions volontaires, etc pour imiter le "parler jeune" des personnages mais qui finissent par lasser à force de répétitions.

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Dis-moi d'où je viens - Emily GIFFIN

Pourquoi je le lis :

J'aime bien cette auteur, mais j'avoue que le sujet du roman m'inquiète un peu : j'espère que l'histoire ne sera pas trop larmoyante.

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En résumé (quatrième de couverture) :

Cette adolescente qui vient de sonner à sa porte, Marian Caldwell la reconnaît d'emblée. Ces traits, ce visage fin, ces oreilles légèrement décollées... Ce sont les mêmes que les siens !Seul diffère le gris-bleu de ses yeux, gardiens d'un douloureux secret que la séduisante New-Yorkaise pensait enfoui à jamais. Celui d'un amour perdu dix-huit ans plus tôt. Comment se découvrir et s'apprivoiser quand les liens du sang vous rattrapent ? Est-il possible de voir renaître la passion pour un homme qu'on a aimé trop jeune ? A l'heure de vérité, chacun devra trouver sa place et son propre chemin.

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Mon avis :

J'ai beaucoup aimé Dis-moi d'où je viens. Je redoutais que l'histoire de cette jeune fille adoptée qui retrouve sa mère biologique ne soit trop larmoyante, mais non, pas du tout. Bon, il y a quand même eu un ou deux passages très émouvants qui m'ont presque fait pleurer, mais de manière générale le roman reste tendre et sensible sans basculer dans le pathos et Emily Giffin a su glisser quelques touches d'humour pour alléger l'atmosphère.

J'ai également apprécié la façon dont l'auteur a nuancé son histoire. Tout se termine plutôt bien, mais il reste des ombres au tableau : des regrets et des rancœurs persistent, la relation entre la jeune fille et sa mère biologique retrouvée est cordiale mais sans réelle complicité, etc. Ce sont ces petits détails qui rendent les personnages si attachants, si humains avec leurs failles, leurs craintes, leurs espoirs. C'est aussi ce qui les éloignent des stéréotypes...

Et voilà comment je me suis laissée prendre au piège par ce joli roman au point de perdre toute notion de temps...

A noter : on retrouve en arrière plan les personnages de Ben et Claudia, les héros de Un bébé ? Non merci.. (un roman que je n'ai pas encore lu, mais que j'essaierai de trouver très vite à la bibliothèque...).

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Le voyage près de chez moi – Jérôme ATTAL

Pourquoi je le lis :

Ce roman est un cadeau d'anniversaire qui m'a fait d'autant plus plaisir que j'avais fortement suggéré ce titre à mes proches car la quatrième de couverture du Voyage près de chez moi fait fortement écho à mon histoire personnelle.

En effet, il y a trois ans, j'ai déménagé de l'appartement que je louais au deuxième étage pour celui que j'ai acheté au troisième étage du même immeuble et, moi aussi, je me suis servie de mon caddie pour déménager tout ce qui n'était pas trop lourd (notamment les centaines de livres de ma bibliothèque) en attendant l'intervention des "hommes forts" pour le gros mobilier.

Alors évidemment, Le voyage près de chez moi me parle....

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En résumé (quatrième de couverture) :

Après dix-sept ans passés dans le même petit appartement, Jérôme décide de déménager dans la rue d'en face. Ne souhaitant pas ennuyer ses amis, il transbahute une vie entière dans un cabas jaune à roulettes. C'est lors de ces voyages près de chez lui qu'il se lance un dernier défi : aborder la jolie voisine qu'il n'a jamais eu le courage d'accoster durant toutes ces années.

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Mon avis :

L'histoire du déménagement en caddie qui avait attiré mon attention sur ce livre n'est finalement qu'anecdotique, comme un élément déclencheur pour raconter tout le reste. Cela ne m'a pas empêché d'adorer ce roman, quoiqu'on puisse se demander s'il s'agit d'un roman ou d'un récit autobiographique (les info glanées sur Internet prouvent que Jérôme Attal s'est beaucoup inspiré de ses propres expériences).

J'ai donc adoré ce roman amusant et bourré de petites anecdotes et de références culturelles (des incontournables et des choses plus actuelles). Le texte est tour à tour drôle, désabusé, tendre ou ironique donnant une image très attachante du narrateur.

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En bonus, le clip de Stéphanie, co-écrite par Jérôme Attal, une chanson que je ne peux qu'aimer... 

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Rien n'est trop beau - Rona JAFFE

Pourquoi je le lis :

C'est d'abord la couverture avec sa touche de couleur qui a attiré mon attention, et puis le résumé en quatrième de couverture a confirmé cette première bonne impression...

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En résumé (quatrième de couverture) :

Lorsqu'il fut publié, en 1958, le premier roman de Rona Jaffe provoqua l'engouement de millions de lectrices américaines. Elles s'identifièrent immédiatement à ses personnages, de jeunes secrétaires venues d'horizons différents employées dans une grande maison d'édition new-yorkaise. Leurs rêves et leurs doutes reflétaient ceux de toute une génération de femmes. Il y a la brillante Caroline, dont l'ambition est de quitter la salle des dactylos pour occuper un poste éditorial.

Mary Agnes, une collègue obnubilée par les préparatifs de son mariage. La naïve April, jeune provinciale du Colorado venue à New York pour faire carrière dans la chanson. Si la ville semble leur offrir d'infinies possibilités professionnelles et amoureuses, chacune doit se battre avec ses armes pour se faire une place dans un monde d'hommes.

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Mon avis :

J'ai beaucoup aimé ce roman, bien écrit, sur un ton faussement léger.

Le roman se passe dans les années 1950, mais il reste d'actualité car les préoccupations des jeunes femmes restent les mêmes même si la société et les mentalités ont évolué : quand faire confiance à un homme, quelle place lui laisser dans son existence, faut-il alors renoncer au reste, etc.

J'ai juste trouvé dommage pour la fin en demi-teinte, voire carrément amère...

Le spectre de la rue du Puits - Indrek HARGLA

Pourquoi je le lis :

J'aime bien l'illustration de la couverture. Et puis la quatrième de couverture, qui transpire le mystère, a fini de me persuader...

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En résumé (quatrième de couverture) :

Tallinn, 1419.

L'un des plus riches marchands de la ville, messire Bruys, vient de mourir. Lorsque le bailli surgit dans sa boutique, Melchior l'apothicaire imagine qu'il vient colporter les ragots : ceux-ci ne manquent pas sur messire Bruys, mécène du futur monastère, le troisième de ta ville. Que nenni !

Une autre mort bien plus mystérieuse requiert toutes les attentions : le gardien de la tour Quad Dack a été découvert au pied des remparts, le visage empli de terreur comme s'il avait vu un spectre.

Quelques mois plus tôt, ce fut aussi le cas d'une prostituée du Couvent Rouge, retrouvée noyée dans le puits. A deux pas de là, se dresse une maison hantée. Une vieille légende veut qu'une femme adultère et un jeune moine y furent emmurés vivants par un mari jaloux. Une légende, vraiment ?

Entre deux chopes de bière aux herbes, Melchior arpente les cimetières et les forêts avoisinantes pour démêler la vérité. En des temps où l'art de la médecine avait encore pour face cachée la magie noire, la Vieille Ville se révèle le lieu de luttes secrètes entre guildes, ordres religieux et chevaliers teutoniques.

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Mon avis :

J'ai découvert après coup que Le spectre de la rue du Puits n'est pas le premier épisode des aventures de l'apothicaire Melchior Wakenstede. J'aurais dû commencer par L'énigme de Saint-Olav, mais cela n'a pas gêné ma lecture car l'intrigue du premier livre se passe dix ans avant celle du Spectre de la rue du Puits.

Mine de rien, dans ce roman truffés de personnages originaux et de petites scènes ironiques ou angoissantes, Indrek Hargla nous donne une description de l'Estonie médiévale riche en détails, tant sur la vie quotidienne que sur l'organisation politique ou religieuse.

Quant à l'intrigue policière, elle garde tout son mystère jusqu'aux dernières pages, même si quelques indices nous mettent sur la voie, lorsqu'ils ne nous entraînent sur une fausse piste, entre fantômes, sociétés secrètes et rancœurs de voisinage.

Seule bémol à cette lecture agréable : les derniers chapitres, qui se perdent en explications, m'ont paru un peu fastidieux même s'ils nous permettent de connaître toutes les clés de l'enquête.

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Carrousel - Rosamunde PILCHER

Pourquoi je le lis :

Quand j'ai vu ce roman dans les étagères de ma bibliothèque municipale, je n'ai pas pu m'empêcher de l'emprunter. J'ai déjà lu quelques livres de Rosamunde Pilcher, un auteur britannique spécialisées dans les histoires romantiques.

J'ai particulièrement aimé Retour en Cornouailles et Les pêcheurs de coquillages, deux grandes fresques qui nous emmènent dans le sud de l'Angleterre, où la vie n'est pas si douce qu'il y paraît au premier abord.

J'avoue que j'aime bien aussi ses petites "bluettes" (dont Carrousel doit sûrement faire partie), qui ont d'autant plus de charmes qu'elles sont un peu vieillottes car elles ont été rédigées il y a quelques années, pour ne pas dire quelques décennies (Rosamunde Pilcher est née en 1924). Par exemple, Carrousel a été publié en 1982

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En résumé (quatrième de couverture) :

Virginia est sur le point de se marier. Mais son futur époux est si conventionnel qu'elle profite de l'accident de l'une de ses tantes pour s'éloigner un peu et partir en Cornouailles. Elle fait alors la connaissance de Daniel et en tombe amoureuse. Mais qui est Daniel ? Quelque chose semble le troubler, que Virginia va devoir découvrir. Dans cette région de mer et de lande, remplie de charme et de mystères, Virginia apprendra à mieux se connaître, et fera le point sur ses sentiments. Saura-t-elle trouver la route qui la mènera au bonheur ?

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Mon avis :

Comme je le prévoyais, Carrousel est une gentille romance, très fleur bleue. La brièveté du roman (268 pages dans cette édition en gros caractères) fait que l'intrigue est réduite à son strict minimum et que les personnages ne sont pas longuement développés. Difficile donc d'échapper à quelques stéréotypes... Malgré le côté un peu désuet et prévisible du roman, j'ai passé un bon moment avec cette histoire très "vieille Angleterre".

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Les Sirènes de Saint-Malo - Françoise BOURDIN

Pourquoi je le lis :

Ce n'est pas un secret, je lis tous les romans de Françoise Bourdin qui me tombent sous la main. Comme en plus l'intrigue de celui-ci se passe en Bretagne, impossible d'y résister...

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En résumé (quatrième de couverture) :

Ils sont nombreux, les marins de Saint-Malo qui détestent Joël Carriban ! Ce blanc-bec qui prétend remettre à flot l'entreprise familiale, alors que sa ruineuse passion de la voile a bien failli la couler huit ans plus tôt. Mais Joël est un vrai Carriban, un Breton gagneur, entêté et fier. En souvenir de son père, il a parié qu'il ferait vivre l'armement contre vents et marées. Il est revenu pour ça. Et pour la mer. Malgré sa femme, qui le quitte en emmenant leur fille unique. Malgré ce marin flanqué d'un grand chien noir, qui le suit comme son ombre, et les sortilèges qui s'abattent sur son étonnante demeure de Dinard. Malgré ce chalutier, en perdition au large de l'Ecosse, qu'il faut aller sauver. Et malgré la jeune fille dont il tombe éperdument amoureux. La seule dans tout Saint-Malo sur laquelle il n'aurait jamais dû lever les yeux.

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Mon avis :

C'est un roman de Françoise Bourdin tout ce qu'il y a de plus classique dans sa trame, mais il m'a permis de passer un très bon moment.

J'ai particulièrement aimé le personnages principal qui se débat entre problèmes professionnels et sentimentaux pour se refaire une place dans sa ville natale.

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