Pourquoi je le lis :
J'avais envie de lire ce roman depuis longtemps (la quatrième de couverture fleure bon le mystère) et je l'ai enfin trouvé à la bibliothèque...
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En résumé (quatrième de couverture) :
Tout commence par des disparitions, des déplacements d'objets. Shimura-san vit seul dans une maison silencieuse qui fait face aux chantiers navals de Nagasaki. Cet homme ordinaire rejoint chaque matin la station météorologique de la ville en maudissant le chant des cigales, déjeune seul et rentre tôt dans une retraite qui n'a pas d'odeur, sauf celle de l'ordre et de la mesure. Depuis quelque temps déjà, il répertorie scrupuleusement les niveaux et les quantités de nourriture stockée dans chaque placard de sa cuisine. Car dans ce monde contre lequel l'imprévu ne pouvait rien, un bouleversement s'est produit.
"Comme je l'apprendrais plus tard lorsqu'un inspecteur me rappellerait, les agents avaient trouvé porte close chez moi. Aucune fenêtre ouverte, ce qui les avait étonnés. Après avoir forcé la serrure, ils avaient été plus intrigués encore de ne mettre la main sur personne à l'intérieur. Or tout était bien fermé. Croyant à une farce, ils avaient failli repartir tout de suite. L'auteur de cette plaisanterie l'aurait payé cher, monsieur Shimura, me ferait-il remarquer. Par acquit de conscience, toutefois, ils avaient fouillé chaque pièce. C'est dans la dernière, la chambre aux tatamis".
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Mon avis :
Eric Faye s'est inspiré d'un fait divers pour le moins insolite pour écrire l'histoire déconcertante de ces deux personnes qui ont vécu dans la même maison pendant plus d'un an sans jamais se croiser. Dans ce récit plein de délicatesse, l'auteur parle avant tout de la solitude de ces deux êtres malmenés par l'existence chacun à leur façon.
C'est un beau texte, tout en sensibilité et en sobriété, mais Eric Faye n'a pas réussi à m'embarquer dans son univers : un roman trop court, des personnages juste effleurés,... J'aurais voulu en apprendre davantage...